jeudi 15 mars 2012

Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre, communique :


C’est Jeannette Bougrab qui défend « l’immonde » : la barbarie de la culture de mort !

La secrétaire d’État à la jeunesse du gouvernement Sarkozy-Fillon a qualifié « d’immondes » les propositions de Marine Le Pen de non-remboursement systématique des avortements.
Mais c’est sa position à elle qui est très exactement, très précisément « immonde » puisqu’elle prône sans réserve la liberté d’interdiction du droit de naître au monde de l’être le plus innocent et le plus chargé d’espérance qui soit : l’enfant conçu.
On vérifie avec cela combien la position de Marine Le Pen qu’on préfère à celle de Bougrab est insatisfaisante et même intenable durablement.
De deux choses l’une en effet :
-Ou l’on ne considère pas le fœtus dans le sein de la femme comme un être humain mais comme un phénomène ennuyeux dont on peut thérapeutiquement se débarrasser.
-Ou bien on ne nie pas l’évidence que l’embryon est une personne humaine en développement dont le respect de la vie innocente est l’impératif moral le plus fondamental.
Si Marine Le Pen tenait la position claire du principe moral du respect de la vie et du refus de l’avortement assorti de toute la compréhension et prise en compte par la loi des situations de détresse, personne ne pourrait se risquer facilement à qualifier « d’immonde » sa position politique de refus du financement d’un acte de mort.
Car la question essentielle n’est pas dans le remboursement ou non de l’avortement. Elle est dans l’acceptation ou non du « Tu ne tueras pas », commandement fondateur du respect de la vie innocente et du droit de naître.
Point n’est besoin d’être chrétien pour tenir cette position.Il suffit d’être simplement humain.
L’Institut du Pays Libre procède en ce moment à la notation des candidats à l’élection présidentielle sur les critères fondamentaux de ce que devrait être une politique pour la France, l’Europe et les valeurs de la civilisation. Il est évident que l’on ne saurait noter mieux sur le critère du respect de la vie le candidat Sarkozy, dont Jeannette Bougrab est la porte-parole sur ces questions très fondamentales, que Marine Le Pen.
On ne voit pas non plus hélas sur ce point d’autres candidats moins pires que Sarkozy ou moins décevants que Marine Le Pen.