lundi 19 mars 2012

                                                                         .
   AGRIF                                                             
                                                   Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

19 mars 1962 : ce ne fut pas un « cessez-le-feu » mais un permis de tuer et de torturer pour les bourreaux racistes de la haine antifrançaise.

Voici qu’aujourd’hui encore, à Toulouse, une municipalité négationniste de la vérité historique débaptise le pont Bayard sur le canal du Midi pour l’identifier avec la plaque du mensonge et de la honte : « 19 mars 1962 – Cessez-le-feu en Algérie ».

Cette date, nul ne peut le nier aujourd’hui, marqua en effet non seulement la plus mauvaise des solutions politiques possibles de la tragédie algérienne mais la décision cynique d’une interruption volontaire de solidarité avec nos compatriotes français d’Algérie, chrétiens, musulmans ou juifs. La présence française entre Maroc et Tunisie succédant à la cruelle domination ottomane, pirate et esclavagiste, n’avait certes pas été exempte de politiques contradictoires, d’erreurs jacobines et d’injustices. Mais elle avait néanmoins créé l’Algérie.

Dans cette Algérie, s’effectuait dans les années 50 de l’après-guerre un très important mouvement de rencontre et de fusion dans l’identité politique et culturelle française de toute une élite de plus en plus nombreuse, arabe ou kabyle. Si ce n’avait pas été le cas, il n’aurait pas été nécessaire au FLN pour s’imposer d’éliminer des milliers de personnes selon une politique de terreur dans la systématisation de l’atrocité. Dix-sept membres de la seule famille du Bachaga Boualem furent ainsi odieusement assassinés.

Le 19 mars 1962 fut marqué par l’immense déshonneur de l’ordre donné à notre armée de désarmer les supplétifs fidèles, de ne plus intervenir, de ne plus secourir tout un peuple dans ses diverses composantes d’origine européenne ou maghrébine.

Par dizaines de milliers, les harkis furent abandonnés, livrés aux pires sévices dont la cruauté humaine monstrueuse est capable ; des compatriotes chrétiens, juifs ou musulmans furent enlevés, massacrés à proximité des casernes et des camps d’une armée française puissante.

Par centaines, des femmes de nos compatriotes, d’Oranie surtout mais d’autres régions aussi, furent enlevées, violées, emportées vers les maisons d’abattage de la soldatesque fellagha. Dans l’indifférence complaisante du général Katz, le bourreau d’Oran, le très décoré complice de crimes contre l’humanité.

Le 19 mars signifiait aussi la mainmise par une nomenklatura socialiste corrompue et incapable sur un pays en plein développement, riche non seulement des infrastructures et de l’agriculture, fruits de l’œuvre française, mais encore de la manne gazière et pétrolière du Sahara qu’on lui abandonnait.

Et alors, par centaines de milliers, par millions, des Algériens immigreraient en France pour pouvoir faire survivre avec leurs salaires et secours sociaux leur riche pays livré à la gabegie de ceux qui en avaient chassé cette France où certains qui manquent de vergogne exigent de vivre mieux.

Commémorer le 19 mars 1962, c’est tout de même une belle ignominie, celle d’une continuité historique de non-repentance d’une grande abjection barbare.