mardi 13 mars 2012

Pour une fois, d’accord avec Caroline Fourest :
musulmanophobes, non !
Mais nous sommes d’autant plus « islamo-négatifs » !

Caroline Fourest, que nous poursuivons pour diffamation devant le tribunal correctionnel de Toulouse, affirmait naguère dans Charlie-Hebdo ne pas voir d’inconvénient à ce que l’on jette à nouveau les chrétiens aux lions

Dans le plus total mépris de ce qu’il n’y a pas si longtemps, notamment dans l’empire ottoman d’Abdul Hamid II et puis sous les Jeunes-Turcs, pire encore que d’être jetés aux bêtes, ils avaient subi les pires massacres et le génocide. Les témoignages sont irréfutables des abominations d’un sadisme et d’une cruauté hallucinante, avec ses scènes indéfiniment répétées dans la variation de l’horreur, des hommes émasculés, écorchés ou découpés vivants devant des femmes et jeunes filles épuisées de viols, les seins ensuite arrachés, la bouche bourrée de la chair de leurs enfants et dans d’autres cas, l’inverse.
C’est cela que l’on a appelé le génocide arménien et qui fut aussi celui des chrétiens assyro-chaldéens et des autres communautés des Églises d’Orient

Avant, il y avait eu bien sûr les immenses horreurs du génocide vendéen enfin moins occulté, faisant même l’objet de l’émission sur France 3 dont Jeanne Smits a fait un excellent compte-rendu dans Présent du mercredi 7 mars.
Après, il y aura  encore les génocides perpétrés par le communisme. Mais si j’évoque encore aujourd’hui plus spécialement le sadisme des tortionnaires turco-ottomans, c’est que quelques-uns, sur la question de leurs génocides, me disent «  Pourquoi perdre son temps sur cela ? Parlez-nous plutôt de la France ! » Comme si je ne parlais pas sans cesse de la France et de nos combats pour la préserver de ce « génocide français » dont j’ai, le premier, employé l’expression dès 1976, génocide spirituel, culturel, physique enfin ; génocide par substitution par la convergence des flux massifs d’immigration et de la mise à mort au fil des années de millions d’enfants privés du droit de naître.
Mais, comment ne pas voir que, lorsque je commente l’immense manifestation turque en plein Paris, devant le Sénat, c’est bien de la France des menaces qui pèsent sur elle que je parle ?

Caroline Fourest qui, espérons-le pour elle, n’a peut-être pas pesé qu’on livrait toujours dans nos temps modernes des chrétiens à des monstres plus cruels que des lions, en revanche se soucie du sort des musulmans chez nous. Et elle a raison ! Et nous aussi, nous nous en soucions.

Elle déclare s’opposer aux « musulmanophobes ». Il se trouve que c’est très exactement le mot que nous avons souvent utilisé pour bien faire comprendre que si nous refusons énergiquement l’islam, non seulement nous ne sommes pas « musulmanophobes » mais nous aimons les musulmans comme Charles de Foucauld nous en adjurait.
Dans l’amour du Christ.

Nous, nous œuvrons, agissons, militons avec nos frères et sœurs, de plus en plus nombreux, héroïquement convertis de l’islam au christianisme. Non quelquefois sans risque de mort.

Alors, « musulmanophobes » ? Non ! Mais « islamo-négatifs » ? Oui, assurément !

Et dans l’espoir que la charité du Christ libèrera les musulmans de l’islam

PS. Il faut lire par exemple, si l’on veut connaître ces horreurs, « Les chrétiens aux bêtes » du père Jacques Rhétoré (CERF) ou quelques-uns de ceux édités par le cercle d’Écrits Caucasiens de notre ami Hratch Bedrossian, tel que « La passion de la Cilicie » de Paul Remusat du Véou, ce grand officier de l’armée française et grand résistant (réseau Frenay) témoin dans sa vie de combattant des abandons successifs imposés à l’armée française, des chrétiens de Cilicie (Turquie) en 1920, des catholiques du Tonkin en 1954 et des harkis (et des autres) en 1962