vendredi 6 janvier 2012

Il y a six cents ans, la naissance de Jeanne d’Arc.

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, s’est rendu à Domrémy pour marquer cet anniversaire et demain Marine Le Pen l’évoquera à son tour.
On ne saurait le déplorer.
Jeanne d’Arc est la patronne secondaire de la France, liturgiquement fêtée le 30 mai. C’est, rappellera-t-on très certainement dans Présent et dans la presse nationale, le mérite de l’Action Française que d’avoir au début du XXème siècle remporté la bataille de la célébration nationale au jour de sa solennité religieuse, le deuxième dimanche de mai.
Reste maintenant à savoir si les politiques qui célèbrent notre sainte et héroïne nationale entendent s’en inspirer peu ou prou, c’est à dire pour défendre ou promouvoir dans leur politique les valeurs simultanément catholiques et françaises que Jeanne porta au plus haut de sa mission ?
En clair, est-il moralement convenable de faire semblant de célébrer Jeanne d’Arc et de défendre les lois de la culture de mort, d’imposer à nos enfants à l’école l’enseignement imprégné d’un laïcisme antichrétien et de la promotion des mœurs de la subversion anthropologique de la sexualité humaine ?
Jeanne d’Arc n’est pas une pièce de musée.

Soit on voit en elle un modèle humain et chrétien impérissable de foi et d’intelligence politique, soit on croit bon de l’évoquer juste histoire de plaire à ceux qui dans notre peuple la considèrent ainsi. Mais cette hypocrisie se perçoit. Au moins, dame Eva Joly, qui ne comprend rien de rien à notre histoire et à notre peuple, est-elle en franche conformité avec son néant culturel lorsqu’elle profère que Jeanne n’est pas pour elle une bonne référence !