ALBERT GERARD.
Le Centre Henri et André Charlier est en deuil, mais un deuil surmonté par une sûre espérance.
Albert Gérard, l’un de ses trois parrains lors de sa création en 1979 avec Jean Madiran et Dom Gérard, est allé retrouver le fondateur du monastère du Barroux dans la lumière d’une éternelle contemplation du Dieu auquel ils ont aspiré durant tout leur pèlerinage terrestre.
Dessinateur, peintre, fresquiste, mais aussi commentateur de la nature de l’art, Albert Gérard, élève d’Henri et André Charlier, était avant tout un homme consacré dans son labeur d’artiste à la louange du Dieu Créateur et de la beauté de Sa création.
Cet élève, devenu un maître merveilleux, créa à Paris d’abord, dans les locaux du Centre Charlier, jadis près de Montmartre, puis au village du Barroux, l’Atelier de la Sainte Espérance. Il y fit éclore les magnifiques talents de Clotilde Devillers dans tous les registres de l’art pictural sacré, et de la sculpture.
Oblat du monastère du Barroux, Albert Gérard était avant tout un homme de contemplation mais également un maître attentif, plein d’humanité, de gentillesse, de bonté.
Mais il soutenait aussi toutes les initiatives de Centre Charlier dont il fut l’un des passionnants conférenciers des colloques et universités d’été. Il était à sa manière un militant très passionné par tous les combats de Chrétienté-Solidarité et aussi de l’AGRIF, jusqu’à ce que, au fil de ses dernières années, ses forces l’abandonnent, ce qu’il affrontait dans la douceur, la sérénité, la prière.
Quelle joie doit être la sienne de retrouver là-haut Clotilde et Dom Gérard, les Charlier et tous les amis de Maslacq dans l’infinie beauté éternellement renouvelée de la lumière du grand Créateur.
P.S. : Bien, sûr, nous évoquerons Albert Gérard plus longuement dans Reconquête du mois de janvier.