vendredi 4 novembre 2011

Boubakeur compare la charia au «droit canon»(sic !)

Le cher docteur Dalil Boubakeur, sachant parfaitement la grande ignorance de ses concitoyens en matière religieuse et idéologique, se fiche vraiment d’eux en leur faisant gober la pilule de l’analogie de la charia et du « droit canon » de l’Église catholique.

Le droit canon ne régit en effet que la discipline interne de l'Église et l’administration des sacrements. La charia régit tout dans la théocratie totalitaire de l’islam. Elle régit tout de la vie de l’oumma où tout le monde contrôle tout le monde. Elle dit tout de la vie privée et même intime (sexuelle, hygiénique, alimentaire…), elle détermine tous les codes juridiques (le Fiq). La charia, en un mot, couvre simultanément tous les domaines de la vie religieuse, sociale, morale, politique, culturelle.

Et elle dit comment on doit traiter les non-musulmans : les gens du « Livre » (juifs et chrétiens) selon le statut de la très relative tolérance de la « dhimmitude » ; les non-croyants qui ne doivent en aucun cas pouvoir vivre dans les pays d’islam. Les uns et les autres sont, selon le coran, destinés à l’enfer dans l’au-delà. Quand cela est possible, ils doivent être éliminés ou soumis par le jihad (la guerre sainte).

Oui vraiment, la charia règle tout : comment se torcher obligatoirement de la main gauche, comment copuler, comment punir ou battre sa femme selon les impératifs du coran, elle dit le droit public, le droit administratif, le droit privé, le droit financier qu’appliquent selon les nuances de quatre interprétations califales les quatre principales écoles juridiques, plus ou moins rigoristes de l’islam. Et elle détermine aussi, non pas un droit canon, mais celui de la guerre, le droit du canon !

Monsieur Boubakeur ne peut sans mentir réfuter ce qui précède.