vendredi 4 novembre 2011

Injures à l’islam et aux chrétiens : un traitement symétrique de l’information pour une réalité dissymétrique.

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF.
 
La dérision de Charlie-Hebdo sur la charia n’est vraiment pas du tout comparable à ce que cette feuille et d’autres telles que Libération ont publié dans le registre de la pornographie blasphématoire la plus obscène possible contre  la religion chrétienne et la dignité humaine.

On est obligé de rappeler ici pour le prouver les caricatures du Christ sur la croix avec un préservatif, celles de l’hostie donnée au bout d’un membre viril ou encore sous la légende de la grotte de Lourdes la représentation de la Vierge Marie, par le dessin d’une nudité obscène au vagin largement ouvert.

Et ne parlons pas des compositions de même veine pour Jean-Paul II et Benoît XVI. On ne saurait évidemment souhaiter pareil traitement de dégueulasserie pour le prophète de l’islam, ses 16 femmes et ses concubines…

Simplement, il faut constater que l’on est tout de même très prudent à Charlie-Hebdo et à Libération. Tout le monde sait bien ce que susciterait d’insurrection généralisée du monde islamique, par exemple, la composition du prophète (telle que la rapporte les « saints Hadiths ») copulant à Médine sur sa chamelle avec la jeune épouse d’un des mille juifs de la tribu des Banu Qoraïza venant d’être égorgés tout au long d’une journée aussi remplie que les fosses du charnier creusées sur la place du marché.

L’AGRIF, qui ne reçoit aucune subvention, porte, quand elle en a les moyens, les plus ignobles de ces injures devant la justice. Elle ne recherche pas la condamnation pour blasphème que la loi républicaine n’interdit pas et dont elle s’entend même dire dans les tribunaux que sa liberté sans limite est un des fondements de la laïcité !

Ainsi en est-il du fondamentalisme laïque !

Mais ce que l’AGRIF poursuit encore une fois, c’est tout simplement l’injure à la dignité humaine selon l’émergence sado-freudienne de ce que l’on peut désigner par « racisme antihumain ». L’AGRIF dénonce la malhonnêteté consistant à également traiter « d’intégristes » ou de « fondamentalistes » les égorgeurs et massacreurs islamistes et les fidèles chrétiens.
Ainsi les chrétiens qui tout simplement vont à l’office, observent le Carême et qui affirment leur opposition à l’avortement et leur respect de la vie innocente sont désignés par les mêmes termes que les extrémistes terroristes de l’islam. C’est là une désinformation totalement malhonnête.

En revanche, les musulmans fidèles aux prescriptions de la charia, telles que le halal, le ramadan, les prières, la soumission des femmes à ses principes, sont-ils honorés comme de bons musulmans : « modérés » selon l’étiquetage médiatique. Les chrétiens qui, dans la simple tradition des lazzis devant des spectacles de navets sifflent les représentations scatologiques du théâtre torcheculatif, sont traités comme des fanatiques wahabites ! Alors qu’ils sont dans une continuité de liberté critique, illustrée notamment par la célèbre « bataille d’Hernani ».

Mais dans certains médias, et chez certains journalistes, la haine antichrétienne est telle qu’ils ne voient pas que les actions judiciaires de l’AGRIF et par ailleurs la protestation de milliers de jeunes gens non-conformistes et courageux est celle du combat sans cesse nécessaire pour la liberté et même pour l’ironie décapante. Il s’agit de dire avec insolence le mot de Cambronne aux formes de régression néo-freudienne, à une conception de l’homme ramenée aux seuls instincts. Et ici, par le culte de la libération des intestins !

Il sera intéressant d’analyser médicalement ce phénomène d’une double perversion réciproque du cerveau et l’instinct également malades. Longtemps l’humanité fut anthropophage. Elle est aujourd’hui atteinte dans sa cérébralité malade de coprophagie. Nous trouvons pitoyable cette évolution régressive de la pseudo-culture vers le stade sadico-anal.

Ce n’est pas faire du fondamentalisme. Bien au contraire il s’agit de la liberté d’apitoiement pour une « culture » obsessionnelle du fondement et de la soi-disant « création »  artistique par l’excrémentation. Nous disons non à la culture « trou du cul » si généreusement subventionnée et médiatiquement terroriste de ceux qui, comme le disait jadis le truculent Abadie, maire radical de Lourdes, « font de leur fondement » un fond de commerce !

Libre donc aux gogos de goûter les spectacles continuellement diarrhéiques du sieur Castelluchie prisés par les Delanoë et autre Mitterrand. Mais il est intolérable que cette culture de dégoulination du fondement soit subventionnée par les impôts publics.
Que les « cocus du vieil art moderne », selon l’expression du génial Salvador Dali, financent donc avec leurs fonds privés leur esthétique du bas-fond !