mercredi 2 novembre 2011

Ce que j’en pense.

Nous recevons de nombreux messages à la suite du texte d’Yves Daoudal publié sur son blog au sujet de la pièce de Castellucci donnée au Théâtre de la Ville à Paris.
Je suis presque toujours en accord avec les analyses et les commentaires d’actualités d’Yves Daoudal, mais en l’occurrence je ne peux le suivre dans l’appréciation qu’il fait de cette pièce.
Celle-ci s’inscrit, je le pense, dans la grande offensive idéologique freudienne de l’art contemporain contre le christianisme et la conception de l’homme qui en découle.
Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de passer par le scatologique pour déboucher sur une pseudo-perspective eschatologique !

Le péché, l’horreur, la merde, le blasphème, les crachats sur le Christ, c’est en effet hélas une part de la réalité de l’humanité. Comme la partouze, la pédophilie, le sadisme que les autres spectacles (Sancta Suzanna, Crying body,..) ou encore l’atroce exposition de « L’Infamille » ont représenté dans toute leur crudité et cruauté. Mais peut-être n’ai-je pas su en effet les interpréter comme des incitations à une réflexion chrétienne sur la misère de l’homme et les souffrances du Christ. Je n’ai sans doute pas su les interpréter comme de sublimes représentations du mal et de la déchéance humaine.
Je n’ai sans doute pas su voir que ces spectacles s’inscrivent dans une perspective d’éducation au beau et de christianisation du peuple. Je crois bien qu’il faudra m’imposer une spirituelle cure de rééducation culturelle et artistique.