lundi 19 septembre 2011

  Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre,  communique :     

Ne pas regarder TF1 hier au soir, c’était bien sûr une réaction de bon goût, mais plus encore une affirmation de liberté, un devoir de résistance à un insupportable conditionnement médiatique !

Depuis un an déjà, la petite chrétienne pakistanaise Asia Bibi subit le long martyre de son atroce enfermement dans l’indifférence la plus générale. Mais depuis des jours, 24 h sur 24, toute la machinerie radiophonique et télévisuelle du système de domination des « alpha-plus » a fonctionné pour conditionner les « bêta-moins » à regarder et écouter par millions l’émission de Claire Chazal pour apitoyer le monde sur la persécution subie par monsieur Déesseka et lui donner amplement la parole.
Cette indécente émission, orgueilleuse et dominatrice, a été concoctée, exigée, commandée par la grande maîtresse de la schlague médiatique que fut et demeure Anne Sinclair, épouse Déesseka.

Alternant avec ses appels pour « la fête de l’Huma », (le rouge journal de la plus longue collaboration avec le plus grand et le plus long système de torture et d’extermination que le monde ait connu), Yvan Levaï, l’époux précédent d’Anne Sinclair, faisant claniquement bloc, usait de tout l’art de sa dialectique et de sa science de fabrication de l’apitoiement pour inciter les français à être tous des téléspectateurs de cette émission.

À son exemple, au fur et à mesure de l’approche du grand événement, ont battu toujours plus les tambours médiatiques de l’armée des ondes sinclairo-gengiskhanesques. Hier, au fil des heures d’une longue autoroute, je vérifiais qu’il n’y avait pas de bulletins dits d’information sans les incessantes alertes à la mobilisation pour le grand événement télévisuel du soir.

Ainsi, chaque quart d’heure, inlassablement, les muezzins de France-Info lançaient leurs appels pour que tout le monde soit bien le soir devant son poste de mobilisation citoyenne. Par un formidable et certes fascinant processus d’inversion des valeurs, tout le monde était appelé à s’émouvoir devant l’héroïsme exemplaire du couple d’Anne et de Dominique.

Les braves ploucs et crétins socialistes allaient encore pleurer dans leurs chaumières sur les malheurs de leurs généreux milliardaires de la Place des Vosges et autres lieux, si frappés par la méchanceté indécente d’une noire diablesse de femme de chambre. Pour beaucoup de bons camarades, cette dernière, sans doute plus inspirée par le vaudou que par l’islam, aura été l’instrument d’un complot, d’une atroce machination sofitellement  concoctée dans une diabolique intrigue.

Mais, fort heureusement, est venue au secours de la cause du couple humilié, du mari persécuté et de la femme fidèle, la blanche fée Claire Chazal.

Trêve d’ironie. Ne pas regarder cette émission, c’était selon moi un acte de résistance au bombardement médiatique. C’était le choix de la résistance et de la liberté. C’était celui de Moïse contre les adorateurs du Veau d’Or. C’était celui de l’esprit public français contre les Baal-Moloch médiatiques, c’était même le plaisir du mot de Cambronne pour refuser l’immonde totalitarisme idéologique d’anti-culture, de désinformation et d’abêtissement, dont le néo-totalitarisme abreuve les consommateurs de médias pour les soumettre toujours plus à l’insupportable domination du clan des « alpha-plus » sans vergogne.