lundi 8 août 2011


Situation financière mondiale : pompiers et reprises de feux.

Angela Merkel, Nicolas Sarkozy et toute la cohorte du G8 et du G20 ressemblent de plus en plus à ces dérisoires compagnies de pompiers confrontées comme on l’a vu au Portugal, en Australie et en Grèce à de gigantesques incendies propagés par des vents qui n’en finissent pas. Ils éteignent le feu dans un endroit qui repart de plus belle dans dix autres, alimentant sans cesse avec leurs flammèches de nouveaux foyers.
L’analogie est frappante pour ce qui est de la Grèce et du Portugal et de l’extension du désastre à l’Italie et à l’Espagne. Mais l’incendie financier n’est pas arrêté par les fleuves et les mers.
Avec la rapidité d’Internet il se propage sans obstacle dans le monde entier n’épargnant guère que la Corée du Nord et autres pays de famine où il n’y a rien à brûler.

Syrie : début de la guerre inter-islamique ?

On le savait, la révolte sunnite générale contre le régime officiellement baassiste mais de fait tenu depuis 1971 par la secte alaouite grâce au coup d’Etat d’Afez el Assad était inéluctable
Jusque là, fort des unités d’élite de l’armée et des unités spéciales de répression, toutes encadrées et pour une large part composées par des alaouites, les révoltes partielles comme à Hama en 1982 (20000 morts) suscitées par les Frères musulmans étaient noyées dans le sang.
Le régime Assad éliminait par ailleurs systématiquement pas l’assassinat les personnages tant étrangers, libanais ou français, que syriens, jugés comme des dangers ou des obstacles pour le régime. Rappelons ici les assassinats de nos diplomates, de nos paras du drakkar, de Béchir et Pierre Gemayel et des autres.
Ce régime pourtant tenait car constituant pour Israël un ennemi bien « fixé » et pour les puissances un élément d’équilibre géopolitique. Mais là, le « printemps arabe », qui est surtout un printemps islamiste, a fait son œuvre.
Chaque jour alimenté par une répression qui a déjà tué deux fois plus que celles de Tunisie et d’Egypte réunies, sans parler des milliers de « disparitions », une immense haine monte. Or, ces peuples arabes, moins amollis que ceux d’occident et n’ayant pas globalement la même crainte de la mort, cette-fois-ci n’abandonneront pas la voie de  l’insurrection. Le régime de Bachar el Assad perd chaque jour un peu plus ses soutiens internationaux.
Il ne lui restera plus bientôt que celui de l’Iran, de l’Irak chiite et du Hezbollah libanais.
Il n’est plus désormais tout à fait impossible que la haine traditionnelle entre l’islam sunnite (plus de 80%) et l’islam chiite ne dégénère en un conflit étendu sinon généralisé dont les malheureux chrétiens syriens accusés de « collaboration » seront les victimes et aussi les imbéciles de chrétiens libanais soutenant le pitoyable général Aoun, dérisoire allié du Hezbollah.

L’Agrif face aux racismes antichrétiens et antiblancs.

Ce sera bien sûr un moment de notre émission de Radio-Courtoisie ce mercredi à 18 heures.