mercredi 27 juillet 2011

Massacre d’Oslo : abjection sans limite dans l’exploitation idéologique de gauche.

Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre.

L’urgence du combat pour la liberté et les valeurs est d’analyser comment le massacre perpétré par le norvégien dément Breivik est massivement exploité subversivement, sans le moindre scrupule, sans aucune mesure, par les détenteurs gauchistes de l’essentiel de l’expression médiatique.
Leur commune manipulation consiste à sélectionner, dans les pages de délire laissées par le tueur, les passages et les mots permettant l’utilisation de la vieille ficelle dialectique de l’amalgame, avec ses procédés d’intimidation, de sidération et de tentative de disqualification. Le martèlement de l’amalgame vise à créer chez le plus grand nombre des auditeurs et téléspectateurs, non immunisés, des réflexes pavloviens de confusion et de rejet.
On privilégie bien sûr certains éléments sur d’autres dans la biographie du massacreur.
On insiste ainsi sur le fait qu’il serait un chrétien « fondamentaliste » ( ?) plus que sur son appartenance maçonnique. Ainsi on vise à l’évidence à disqualifier malhonnêtement les courants du christianisme protestant évangélique. Nous nous devons de dénoncer l’odieux du procédé. L’incitation au massacre n’est pas plus le fait du dit « fondamentalisme » que de la maçonnerie norvégienne.  
On insiste sur le fait qu’il défendrait, quoique célibataire, la famille. (« Famille, je te hais ! », on connaît la rengaine idéologique !)
On insiste surtout sur le fait qu’il haïrait les musulmans (quoique préférant assassiner des norvégiens). Selon les désinformations, on insiste plus ou moins sur son admiration pour Israël. Comme si cela était plus gênant que ses autres « convictions ».
Or on peut encore observer sur ce point que le massacre de Breivik ne peut pas plus être instrumentalisé contre la famille, le populisme, la maçonnerie, que celui perpétré en 1994 au caveau des Patriarches par le docteur Baruch Goldstein ne peut l’être contre le sionisme. Ce dernier avait pu tuer 29 musulmans et en blesser 125 autres avant d’être heureusement plus vite maîtrisé, battu et abattu que le fou d’Oslo.
Les objectifs de la manipulation médiatique sont à l’évidence de créer d’abord un réflexe d’assimilation à Breivik, de disqualification et d’exécration :
à l’égard de tous ceux qui professent un christianisme de conviction ;
à l’égard de tous ceux qui, sans du tout haïr les musulmans, entendent défendre la liberté de critiquer et refuser l’idéologie totalitaire de l’islam, selon le modèle politique et social instauré à Médine par son cruel fondateur ;
à l’égard encore de ceux qui ne condamnent pas l’existence de l’État d’Israël.
La manipulation des discoureurs léninistes et trotskystes, nihilistes et collaborationnistes se résume ainsi :
« Vous dites famille ? Breivik !
Vous dites christianisme ? Breivik !
Vous dites non à la charia et à la dhimmitude ? Breivik !
Vous dites Israël ? Breivik ! »
Ce qu’il faut comprendre, c’est que si l’histoire du monde a toujours été et est celle de tant de massacres, la réalité du monde moderne est aussi celle d’une continuité de massacres médiatiques de la vérité et de la liberté de l’esprit.