lundi 25 juillet 2011

Sur le massacreur norvégien : une importante et criminelle désinformation sur ses appartenances.

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF.

Sans attendre, sans rien savoir de la personnalité du massacreur norvégien Anders Behring Breivik, a été déclenchée sans vergogne une avalanche de désinformation le campant en vrac et entre autres appartenances comme un extrémiste de droite, un populiste, un chrétien fondamentaliste, un nostalgique des conquêtes viking et des croisades.
On assiste ainsi une nouvelle fois à la mise en œuvre par le gauchisme médiatiquement dominant de la même technique de dénonciation mensongère, de conditionnement et de sidération de l’opinion qui fonctionna lors des attentats de la rue des Rosiers, de la rue Copernic ou, comme l’a rappelé Bruno Gollnisch, dans le montage de Carpentras.
Comme si les partis populistes participant efficacement aux gouvernements de six pays d’Europe véhiculaient l’idéologie infernale du « catéchisme du révolutionnaire » des anarchistes nihilistes Netchaïev et Bakounine !
Comme si les courants du christianisme dit fondamentaliste de milliers d’églises protestantes évangéliques dans le monde et surtout dans le tiers-monde véhiculaient une culture du massacre !
Et que penser encore, en sus du populisme et du christianisme fondamentaliste de la mirobolante explication du crime par une fascination pour les croisades ! Mais tout ce que l’on semble savoir de certain, et non démenti, sur les appartenances de Breivik, c’est qu’il ferait partie d’une loge maçonnique, la loge « John Piliers ». Ce qui, évidemment, ne saurait aucunement impliquer la responsabilité générale de la maçonnerie pas plus que celles du populisme ou du protestantisme fondamentaliste ! Les procédés d’amalgame sont également odieux.
En revanche on peut légitimement penser que dans son cerveau dément, le tueur a pu puiser ce que les médias imputent à sa fascination pour les croisades dans le symbolisme maçonnique et ses grades. En effet, l’immense fatras légendaire de la maçonnerie alimentant ses spéculations ésotériques est largement puisé dans les mythologies de l’Orient, dans la Bible et dans la Kabale ; et aussi dans les imaginaires hiérarchies templières aux titres grandiloquents des ordres, principautés et royaumes selon l’imagination fertile des concepteurs des rituels d’initiation.
En fait de fascination pour les croisades, le frère Breivik était peut-être agité par les titres de la hiérarchie maçonnique. Ainsi, au 17° degré : chevalier d’Orient et d’Occident ; au 25° : chevalier du Serpent d’Airain ; au 31° : Grand Inquisiteur Commandeur. Peut-être aussi était-il tourmenté par le symbolisme luciférien développé par le grand ritualiste et penseur maçonnique, le général sudiste Albert Pike (statue à New York) qui, avant de devenir le phare de l’illuminisme maçonnique américain, avait été un des sept fondateurs de Ku-Klux-Klan ?
On pourrait s’interroger aussi, ce que l’on ne fait guère hélas dans les médias, sur le développement de toute une culture de mort et de perversion sataniste, véhiculée dans tant d’émissions télévisées mais aussi dans tant de spectacles subventionnés par les collectivités publiques tel le « Hellfest » de Clisson.