jeudi 10 février 2011

Maçonnerie, islam : collabos ci, collabos là…


A l’Institut catholique de Toulouse

Ce mardi 8 février était annoncée une conférence suivie de débat par Paul Pistre « historien » (sic !) actif militant du « dialogue » avec la franc-maçonnerie. Ce personnage est l’auteur d’un dernier petit bouquin non seulement d’hostilité fondamentale à la position d’hier et d’aujourd’hui de l’Eglise catholique vis à vis du phénomène maçonnique. Il y défigure ou caricature sans la moindre objectivité ceux qui les défendent. Le bouquin est d’une accablante médiocrité sur le plan historique dans un incroyable mixage d’erreurs et d’occultations graves. On y cherchera en vain la moindre critique de l’influence de la « secrète religion de la république », cette hiérarchie parallèle qui a préparé et impulsé toutes les lois de la culture de mort de la cinquième République.
Paul Pistre était entouré sur l’estrade du directeur des éditions Privat, Philippe Térencle, qui présidait la soirée, de Jean-Jacques Rouch, grande autorité toulousaine du Grand Orient de France et du père dominicain Jean-Michel Maldamé.
On nous avait annoncé une soirée dans la grande tradition du débat, de la controverse, de la tolérance, de l’humanisme. J’ai patiemment tout écouté :
- Les propos de Pistre se félicitant de l’ouverture à la maçonnerie de la presse catholique comme « la Vie » (sic !) et sa description des rapports idylliques de certains clercs plus éclairés que ce méchant pape de Benoît XVI dans les rapports avec les loges.
- Les propos patelins du frère Rouch auquel le président Térencle ne cessait de manifester amitié et considération.
- Les circonlocutions du père dominicain sur « les pistes possibles de réflexion » entre chrétiens et maçons sur le personnage de Salomon. Proférer cela témoigne d’une totale ignorance du symbolisme maçonnique et de sa fantasmagorie.
Sur le coup de 22h, le débat avec la salle était ouvert.
Je demandais la parole dans l’esprit annoncé de débat, de controverse et tutti quanti.
A peine commençais-je à formuler mes observations, mes réfutations que… fini la tolérance, fini le débat, fini la courtoisie.
A la tribune on s’offusquait, on s’indignait, on me sommait de conclure, tandis que dans la salle quelques « frangins » éructaient et manifestaient qu’il fallait m’expulser.
Essayant de concilier la courtoisie, le calme et la fermeté du propos, je pus tenir le micro durant une dizaine de minutes, histoire de démonter un peu le consensus mensonger de cette réunion-manipulation.
Un de mes amis me relaya ensuite, exprimant notamment et très clairement son étonnement devant le silence du dominicain devant le travail maçonnique de culture de mort. Pour lui aussi, pas de débat.
En dehors des « frangins » vitupérant, que pensait-on dans l’assistance ?
Chose déjà positive, certains sont arrivés, grâce à ce blog, à me commander mon livre par lequel ils pourront mieux constater le travail de désinformation de l’ « historien » Pistre, bien médiocre certes mais néanmoins « gogo utile » pour raconter à  de braves gens ignorants les fables des bienfaits maçonniques.
Un dernier point : avant la réunion, le vendeur des bouquins de Pistre confiait que les conférenciers étaient en retard en raison du « pousse-café » qui concluait leurs agapes fraternelles.
On m’a dit que je leur avais vraiment coupé la digestion et à voir leur tête vocifératrice sur l’estrade je crois que c’était vrai et je confie que je n’en ai pas vraiment le regret. Cela dit, Dieu merci, le hoquetant Paul Pistre n’a pas fait un infarctus dont on m’aurait sans nul doute accusé d’avoir été la cause instrumentale et même efficiente…

Le livre « Vérités sur la franc-maçonnerie » de Bernard Antony est à commander au Centre Charlier 70, bd St Germain 75005 Paris  (37€ franco de port ; chèque à l’ordre du Centre Charlier).


Islamophilie, islamopholie bénédictine.

Au monastère d’En-Calcat dans le Tarn, le moine Grégory édite le bulletin « Bismillah » du nom du mot précédant les sourates du coran et signifiant « Au nom de Dieu ».
Dans une grande confusion de pensée sur le dialogue inter-religieux ce moine, tourneboulé par la théologie du père Christian de Chergé, annonce devoir toujours plus se consacrer à l’étude du coran et de la « tariqa soufie » (sic). Il écrit entre autres désolants propos : « Sans pour autant renier notre propre foi chrétienne, je suis convaincu que nous devons la laisser être interrogée, bousculée, dépouillée par la foi de nos frères et sœurs de l’Islam, car c’est ainsi que nous pourrons être enrichis par les rayons de vérité qui nous viennent de cette foi au Dieu unique ».
Heureusement, des prêtres du Tarn et de la Haute-Garonne conseillent à leurs fidèles d’acheter et lire mon dernier livre « Dieu et les hommes dans le coran » (1).
A la lecture de Bismillah le moine Grégory ne semble pas manifester quelque préoccupation de solidarité avec les chrétiens des pays d’islam où dans les meilleurs des cas ils sont confinés dans l’exclusion de la dhimmitude et hélas si souvent persécutés, emprisonnés, torturés, massacrés.
Je médite donc de convier quelques musulmans convertis au Christ d’aller dialoguer avec ce moine.

(1) A commander au Centre Charlier (17€ franco de port).