mardi 13 octobre 2009

Turquie-Israël : la dégradation : une bonne chance pour l’Europe !

Bernard Antony communique:

Les relations se dégradent entre les gouvernements israélien et turc. Ce dernier, depuis la guerre de Gaza a de plus en plus de mal à faire passer aux masses islamistes turques son alliance avec l’Etat hébreu.

Et voilà qu’il vient très significativement d’annuler des manœuvres militaires communes.

Cela consterne le gouvernement israélien d’extrême droite. Pas nous !

En effet, cette alliance constituait une des causes essentielles de la pression israélo-américaine en vue de l’intégration de la Turquie islamo-asiate dans l’Union Européenne. Peut-être les choses vont-elles maintenant évoluer ?

Les israéliens vont peut-être commencer à peser les dangers qu’il y aurait à intégrer dans l’Europe, la nation islamiste la plus peuplée, la plus militarisée aussi.

Cependant cela n’a pas encore pénétré le cerveau du secrétaire général du conseil central des juifs d’Allemagne Stephan Kramer qui s’indigne des propos de Thilo Sarrazin (qui n’est pas un sarrazin !) haut responsable de la Bundesbank. Ce dernier a émis en effet des jugements peu favorables à la poursuite de l’immigration turque en Allemagne et à la généralisation du port du foulard dit islamique. Alors Kramer trouve que ces propos xénophobes « correspondent aux fondements du nazisme » (sic). On connaît chez nous aussi ces amalgames odieux.

On mesure encore sur ce point le décalage qui demeure entre le « pays institutionnel » et le « pays réel » juifs. Car, dans ce dernier on fulmine de plus en plus contre les intellectuels immigrationnistes qui ont tout fait pour favoriser l’islamisation de nos pays avec les conséquences que l’on sait. Et qui ne s’en repentent pas plus que d’avoir appuyé les monstruosités exterminationnistes marxistes-léninistes.

Mais gageons que si la dégradation se poursuit comme il est probable entre Tel-Aviv et Ankara en raison de la pesanteur islamiste de plus en plus forte, Stephan Kramer changera de discours. Mieux vaut tard que jamais.