« Le Frédéric Mitterrand, il est bien vu du côté du Fillon. », disait-on ce midi, sans mauvais jeu de mots, dans les bistrots de Lorraine.
Ce matin sur RTL, le Premier ministre a en effet réaffirmé à propos du ministre de la Culture : « Il a la confiance du président et la mienne », ajoutant que dans cette affaire « le faux pas le plus grave a été commis par le PS ». Ben voyons !
Pour lui la polémique est « close ».
Exit les scandaleux écrits de 2005, exit l’ingérence dans l’affaire Polanski, exit aussi la participation de Frédéric Mitterrand au court métrage de 1995 intitulé Mon Copain Rachid, dont voici le résumé : « Mon copain Rachid, il a une grosse bite. Moi pas. Moi, j’avais un tout petit zizi…Éric a 10 ans. Il passe ses après-midi avec Rachid, son meilleur ami, plus vieux et surtout généreusement doté par la nature… Rachid soutire à Éric tout son argent pour le laisser admirer et caresser l’objet de sa convoitise… ».
Mais ça n’est pas grave, la polémique est « close » et l’homme qui participe à ce genre de film a toute la confiance du Président et de son Premier Ministre… Il est tellement emblématique de cette culture d’Etat pourrie mais ultra subventionnée par tous les gouvernements de la Ve République de Malraux jusqu’à Donnedieu de Vabres et Mitterrand, cette culture qui glisse chaque fois un peu plus vers l’ignominie et l’abject.
Ce matin sur RTL, le Premier ministre a en effet réaffirmé à propos du ministre de la Culture : « Il a la confiance du président et la mienne », ajoutant que dans cette affaire « le faux pas le plus grave a été commis par le PS ». Ben voyons !
Pour lui la polémique est « close ».
Exit les scandaleux écrits de 2005, exit l’ingérence dans l’affaire Polanski, exit aussi la participation de Frédéric Mitterrand au court métrage de 1995 intitulé Mon Copain Rachid, dont voici le résumé : « Mon copain Rachid, il a une grosse bite. Moi pas. Moi, j’avais un tout petit zizi…Éric a 10 ans. Il passe ses après-midi avec Rachid, son meilleur ami, plus vieux et surtout généreusement doté par la nature… Rachid soutire à Éric tout son argent pour le laisser admirer et caresser l’objet de sa convoitise… ».
Mais ça n’est pas grave, la polémique est « close » et l’homme qui participe à ce genre de film a toute la confiance du Président et de son Premier Ministre… Il est tellement emblématique de cette culture d’Etat pourrie mais ultra subventionnée par tous les gouvernements de la Ve République de Malraux jusqu’à Donnedieu de Vabres et Mitterrand, cette culture qui glisse chaque fois un peu plus vers l’ignominie et l’abject.
Mitterrand ne démissionnera pas, il ne sera pas viré.
Pauvres juges qui auront à traiter des affaires de tourisme sexuel ou de pédophilie dans les mois et les années à venir ! Les délinquants et les criminels riront à leur nez en leur disant d’aller se faire voir chez les boxeurs thaïlandais…
Yann Baly
Yann Baly
