mercredi 14 octobre 2009

La république des maquereaux (suite mais hélas pas fin)

La droite « croupion » n’aura jamais autant mérité son surnom qu’en ce jour.
Selon l'AFP, ce matin, en Conseil des ministres, Sarkozy a félicité les membres du gouvernement qui ont soutenu Frédéric Mitterrand. "Ca peut arriver, vous arriver à vous tous, et vous serez bien content de pouvoir compter sur la solidarité gouvernementale dans ces moments-là" avant d’ajouter en conclusion : "Quand les égouts et la boue se déversent il faut laisser passer".
C'est dans les palais de la république sarkozienne que la boue et les égouts se derversent à grands flots et certains, loin de "laisser passer" en avalent des litres !
On ne peut plus se contenter de dire que Sarkozy et l'UMP mènent simplement une politique de gauche. Ce sont désormais les tenants de la politique du nihilisme, du cynisme et de l'abject qui sont à la tête du pays.
Y aura-t-il des députés, des sénateurs, des élus de l'UMP ou de ses alliés (à ce propos, le silence de Villiers sur l'affaire Mitterrand est assourdissant) pour se lever et dénoncer cet état de fait ? Il ne s'agit plus simplement d'une question de courage. Ce qui est en cause, c'est la dignité et l'honneur de ceux qui continueront d'apporter ou non leur soutien à ce Président et à ce gouvernement de l'ignominie.
De Philippe Val à Frédéric Mitterrand, on peut désormais le dire sans trop se tromper, Sarkozy fait pire que ce que n'aurait jamais osé un Président de gauche.
Les mois à venir risquent d'être mouvementés pour la majorité UMP.
Il faut harceler les députés de questions, saturer les lignes de leurs permanences, remplir leurs boites courriels de messages. La farce n'a que trop duré !
Yann Baly