lundi 5 octobre 2009

Les néo-nazis européistes ont gagné

Voilà, c’est fait, un an après avoir dit non, les Irlandais ont dit oui au projet de traité constitutionnel de Lisbonne. Comme quoi, la volonté du peuple ça se pétrit, ça se malaxe jusqu’à obtenir ce que veulent les puissants et les lobbies politiques ou financiers qui les dirigent.
Après l’anschluss sur l’Irlande, il reste aux einsatzgruppen européistes à faire plier la Pologne et à annexer les Sudètes.
Seulement pour la Tchéquie, c’est un homme, Vaclav Klaus, un homme libre, qu’il va falloir faire céder. L’Europe de Bruxelles n’aime pas les hommes libres et elle a raison. Un homme libre, ça se manipule moins facilement qu’un peuple !
La pression est énorme sur le Président tchèque. Pour preuve, cette déclaration du trilatéraliste Pierre Lellouche : "Klaus ne pourra tenir très longtemps (...) La pression sur lui pour qu'il signe sera très forte (...) s'il veut bloquer à lui tout seul le sort institutionnel de 500 millions d'Européens, il y aura des choses désagréables pour la République tchèque". On dirait un discours d’Hitler où se mêlent cynisme et menaces à peine voilées.
Mais Vaclav Klaus puise sa détermination à une autre source que celle de Pierre Lellouche comme il l’a déclaré à Benoît XVI à l’issue de son voyage en Tchéquie : « Vous nous avez apporté - pour reprendre vos paroles - une nouvelle espérance! Votre grande foi, votre courage dans l'expression d'opinions qui ne sont pas toujours politiquement correctes et partagées par tous, votre engagement en faveur des idées et des principes fondamentaux de notre civilisation et du christianisme sont ici pour nous donner à tous un exemple et pour nous encourager. »
Bruxelles peut envoyer les panzers !

Yann Baly