On le sait depuis juillet, les abonnés d’EDF subissent des hausses scandaleuses de tarifs : + 2% sur la consommation mais surtout une hausse des abonnements dont certains augmenteront de 172% (le tarif de l’abonnement de base passe de 24 € à 66 €).
Ajoutons à cela le fait qu’ERDF, filiale d’EDF créée pour les besoins de la libéralisation du marché de l’électricité, se décharge désormais largement sur les collectivités locales ou sur les particuliers pour ce qui concerne le financement des créations ou extensions de ses réseaux.
Ce sont donc les contribuables qui financent les réseaux conducteurs d'un courant électrique qu'ils paient déjà cher et ainsi subventionnent la compétitivitné de ces entreprises sur le marché de l’électricité sans aucun retour sur leur « placement ».
Il faut aussi évoquer la vaste escroquerie (pour ceux qui ne sont pas dans le circuit) de l’énergie photovoltaïque pour laquelle ERDF rachète aux particuliers ou aux professionnels le kilowatteur à 0,72 € alors qu’elle le vend environ 0,12-0,14 € aux abonnés. On touche là à l’escroquerie des énergies dîtes durables dont le coût faramineux pèse une fois de plus sur les moutons de contribuables ou sur les abonnés attardés qui n’ont pas installé ces horribles panneaux siliceux sur leur toit.
Pour ceux qui ont choisi cette dernière option, le retour de bâton arrivera tôt ou tard. Notamment pour les agriculteurs qui, sollicités par les commerciaux, couvrent leurs hangars de panneaux photovoltaïques. Le rachat du courant à tarif préférentiel (0,72 € /KWh) leur est garanti pour 20 ans. L’amortissement d’une installation moyenne se faisant sur 15 ans, ils ne gagneront de façon certaine de l’argent que pendant 5 ans puisque dans 2 ans, le tarif préférentiel sera revu largement à la baisse. Le problème pour eux sera de se débarrasser de leur installation dont les matériaux sont difficilement recyclables. On leur fera le coup (et le coût) de l’amiante : le peu qu’ils auront gagné sera englouti dans quelques taxes vertes ou dans un recyclage des plus coûteux.
Développement durable qu’ils disaient ! ça eût payé...
Yann Baly
Ajoutons à cela le fait qu’ERDF, filiale d’EDF créée pour les besoins de la libéralisation du marché de l’électricité, se décharge désormais largement sur les collectivités locales ou sur les particuliers pour ce qui concerne le financement des créations ou extensions de ses réseaux.
Ce sont donc les contribuables qui financent les réseaux conducteurs d'un courant électrique qu'ils paient déjà cher et ainsi subventionnent la compétitivitné de ces entreprises sur le marché de l’électricité sans aucun retour sur leur « placement ».
Il faut aussi évoquer la vaste escroquerie (pour ceux qui ne sont pas dans le circuit) de l’énergie photovoltaïque pour laquelle ERDF rachète aux particuliers ou aux professionnels le kilowatteur à 0,72 € alors qu’elle le vend environ 0,12-0,14 € aux abonnés. On touche là à l’escroquerie des énergies dîtes durables dont le coût faramineux pèse une fois de plus sur les moutons de contribuables ou sur les abonnés attardés qui n’ont pas installé ces horribles panneaux siliceux sur leur toit.
Pour ceux qui ont choisi cette dernière option, le retour de bâton arrivera tôt ou tard. Notamment pour les agriculteurs qui, sollicités par les commerciaux, couvrent leurs hangars de panneaux photovoltaïques. Le rachat du courant à tarif préférentiel (0,72 € /KWh) leur est garanti pour 20 ans. L’amortissement d’une installation moyenne se faisant sur 15 ans, ils ne gagneront de façon certaine de l’argent que pendant 5 ans puisque dans 2 ans, le tarif préférentiel sera revu largement à la baisse. Le problème pour eux sera de se débarrasser de leur installation dont les matériaux sont difficilement recyclables. On leur fera le coup (et le coût) de l’amiante : le peu qu’ils auront gagné sera englouti dans quelques taxes vertes ou dans un recyclage des plus coûteux.Développement durable qu’ils disaient ! ça eût payé...
Yann Baly
