A la stupéfiante nouvelle des poursuites engagées fin 2004 contre Bruno Gollnisch par l’université Lyon III, la revue Reconquête avait annoncé en couverture (mars 2005) l’attribution par le Centre Charlier aux policiers de la pensée de cette université du « trophée Dzerjinski de la honte ».(1)
Sur l’ignominie des persécutions universitaires et médiatiques allaient se greffer celle de différents tribunaux, prouvant bien la réalité de la mise en place de « l’insupportable police de la pensée » qu’Annie Kriegel avait dénoncé en 1990 lors de l’adoption par les députés de la loi totalitaire et terroriste Rocard-Gayssot.
Cette loi a permis pendant cinq ans à des magistrats idéologues de s’acharner au mépris du droit et de la liberté contre Bruno Gollnisch, non pas pour des propos qu’il aurait tenus mais pour ce qu’il n’aurait pas dit !
C’était là le retour aux pires heures des dénis de justice des tribunaux de 1793 et de ceux des terrorismes lénino-staliniens et maoïstes où l’on envoyait massivement au goulag ou à la mort les individus condamnés non pour ce qu’ils avaient pu dire ou faire mais simplement en raison d’une présomption de soupçon de non alignement enthousiaste sur l’idéologie totalitaire d’asservissement des intelligences.
Inlassablement, le Centre Charlier, l’Agrif, l’Institut du Pays Libre ont placé l’abolition de la loi liberticide Rocard-Gayssot parmi leurs exigences politiques fondamentales. Et même à gauche, avec notamment madame Badinter, on finit par en dénoncer la dérive liberticide.
De plus, voulue pour combattre le seul négationnisme de la barbarie nazie, cette loi a eu pour regrettable effet dialectique pervers de le renforcer selon le raisonnement induit que s’il est interdit de penser et dire certaines choses, c’est qu’elles doivent être vraies ! En assimilant à du négationnisme à réprimer toute revendication de libre recherche ou constatation (telle celle que Katyn est un crime contre l’humanité perpétré par le communisme et non par le nazisme) on a fait un bien mauvais travail contre la vérité et la liberté.
Face aux indécences des négationnistes des différents exterminationnismes (Jeune-Turc, communiste, nazi) je n’ai cessé de dire et d’écrire qu’il fallait les réfuter et non les persécuter.
Mais mon ami Bruno Gollnisch, lui, n’a pas été persécuté pour quelque négationnisme que ce soit. Il l’a été fondamentalement parce qu’il est un brillant universitaire et un homme libre.
En rendant l’arrêt mettant fin à la persécution mise en œuvre par les cloportes totalitaires de Lyon III, les magistrats couchés et les roquets médiatiques, la Cour de Cassation a redonné de l’honneur à la Justice française et de la liberté à l’intelligence.
(1) Djerjsinski, l’immense criminel fondateur de la Tchéka devenue KGB puis aujourd’hui FSB. Sa statue demeure à Moscou où il est honoré comme un grand héros par les poutinistes.