jeudi 7 mai 2009

Les charmes de la Turquerie

J’ai lu avec un grand intérêt le récit dans le Figaro d’hier de la scène de vendetta qui a endeuillé une fête de fiançailles dans un village kurde de la région de Mardin au sud-est de la Turquie.
Le bilan en est de 44 morts. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il s’agit de vendetta sérieuse à rendre jaloux les corses les plus attachés à cette « honorable » tradition du règlement de comptes, chez eux très codifié.
La journaliste du Figaro, Laure Marchand, écrit qu’ « avec l’immigration, ces crimes de sang qui étaient cantonnés dans les campagnes, se sont exportés en Europe».
Elle cite la journaliste turque Ayse Onal selon laquelle « il y a une dimension religieuse dans ces crimes car dans la religion, l’honneur renvoie notamment à la sexualité de la femme. Il faut donc que les autorités (turques) cessent de dire qu’il s’agit uniquement d’un problème kurde ». Ces propos sont un peu confus pour nous, et pour le moins, révèlent que cette culture de la vendetta n’est pas…très catholique.
Rappelons au passage que dans cette région de Mardin, les kurdes se déchaînèrent particulièrement, dans un incroyable déferlement de sauvagerie et de cruauté perverse dans l’extermination des Arméniens.
Alors, lorsque l’on nous dit que la Turquie a changé, on peut en douter.
Quoiqu’il en soit, kurdes ou turques, les populations de la Turquie ne sont pas européennes et l’ensemble européen, quelle que soit sa forme, n’a rien à gagner à accepter les descendants de Gengis Khan et de Tamerlan qui nous désintègreront bien avant qu’on ne les intègre….