lundi 19 janvier 2009

La révolution de la diversité, Obama et les Indiens

J’entends exprimer partout sur nos médias l’exigence que l’on en vienne enfin, nous aussi, en France et en Europe, à la mise en place d’un chef de l’Etat « issu de la diversité », noir ou arabe, on n’évoque que peu, avec réticence, les Asiatiques. On peut certes objecter à cela que tout de cette revendication fait un peu fi de la réalité d’une population indigène encore d’origine européenne à 90%.
Mais, n’en doutons pas, cette masse blanche, historiquement condamnée, finira par comprendre à la fois sa culpabilité historique et à prendre conscience de son infériorité objective dans les différents domaines que l’univers médiatico-culturalo-sportif met en avant. Mais je note tout de même que les plus acharnés prosélytes de la transmission des pouvoirs à la diversité sont des blancs, des Européens descendant de chrétiens catholiques ou protestants, des juifs d’origine séfarade ou ashkénaze. Je les invite donc à mettre sans tarder leurs actes en accord avec leurs idées par un sublime renoncement à leurs postes et privilèges semblables à la nuit du 4 août 1789.
Une démission générale s’impose !
Il est temps que Mesdames Ferrari et Chazal, que Messieurs Pujadas et Drouel et autres Philippe Val donnent l’exemple et cèdent leur poste à des titulaires ethniquement moins marqués.
Puisqu’un certain comité Averroès, très revendicatif de la diversité, ne cesse de s’exprimer sur nos ondes, ne serait-il point temps de désigner Monsieur Tariq Ramadan à la tête de France-Culture voire à celle de France-Télévision ? Nul doute que l’immense révolution diversificationniste en Europe n’engendrerait alors un pareil mouvement dans le monde entier. On pourrait voir ainsi des Tibétains diriger la Chine, des Touaregs gouverner à Alger, des Pygmées présider au Congo ou au Gabon, des juifs falashas, voire des Arabes chrétiens à la tête d’Israël. Cela dit, on attend de voir combien de Sioux et de Cheyennes Barak Obama va placer dans ses équipes dirigeantes. Car il semble bien qu’aucun banquier indien n’ait été mêlé aux scandales bancaires ou à l’escroquerie Madoff et la poursuite de la relégation politico-économique des rescapés de la conquête de l’Ouest serait une immense injure à l’idéal diversificateur.

Hillary Clinton devrait céder la place.