lundi 3 novembre 2008

Vers un terrorisme à grande vitesse

Le sabotage d’une caténaire, ce samedi 1er novembre, bloquant pendant des heures une grande partie du trafic TGV, ne donne qu’un petit aperçu de ce que serait la France après une offensive terroriste décidée, coordonnée et n’exigeant, somme toute, que peu de moyens humains et matériels.
- Le sabotage des trains par bombes placées à bord ou par destruction des rails est un enfantillage pour des terroristes formés.
- Les incendies massifs de forêts n’exigent même pas autant de moyens.
- Les attentas contre les pétroliers ou les installations pétrolières à Fos-sur-mer, au Havre et ailleurs ne nécessiteraient que le passage à l’acte par quelques membres de la nébuleuse appelée "al-qaïda".
- Que penser enfin de la sécurité dans les aéroports ? On y fouille avec minutie les passagers mais qui contrôle vraiment les bagagistes lorsque l’on apprend que certains ont pu durablement commettre des vols tout à leur aise ?
- Et n’évoquons pas ici les terribles attentats chimiques ou bactériologiques. Avec du botulisme que tout chimiste peut fabriquer sans grande difficulté dans une cuisine, les ravages peuvent être considérables.
- Rappelons enfin ce que l’on pense à Toulouse : que l’affirmation de la thèse de l’accident survenu à l’usine A.Z.F. demeure éminemment contestable.

Les menaces d’un terrorisme pouvant mettre à feu et à sang notre pays ne relèvent pas du tout d’une illusoire fantasmagorie catastrophiste. On sait que parmi les populations islamiques un dixième au moins partage les élans de l’islamisme jihadiste et que, dans cette partie, un bon nombre encore d’entre eux ne cachent pas leur admiration pour Oussama Ben Laden. Le prénom Oussama n’est-il pas aujourd’hui bien plus fréquemment attribué aux nouveaux-nés que par le passé ?
On mesure ici combien il est d’abord absolument nécessaire de renforcer les moyens de protection, de défense et de sécurité de la France.
Notre pays doit se doter d’une police plus performante. La mission essentielle de la gendarmerie ne doit plus être de faire payer toujours plus les automobilistes. Elle doit devenir une véritable garde nationale.
Mais, sur le fond, c’est la considération de ce qu’est véritablement l’islam, non seulement religion mais idéologie conquérante qui devrait enfin inspirer les pouvoirs publics.
La politique qui, jusqu’ici a consisté à vouloir coûte que coûte mettre sur le même plan, en France, l’islam et le christianisme est certes une immense agression contre l’identité de notre patrie. Mais, tout autant, elle est lourde, à moyen terme, des tragédies qui ont abouti de nos jours à l’anéantissement ou à la disparition progressive des anciens peuples et cultures d’Orient longtemps majoritairement chrétiens.
L’illusion laïciste aura certes été consternante.
Mais plus encore l’aura été celle de tout un clergé catholique ou protestant, masochiste ou ignare, et sans la moindre aspiration de solidarité avec les chrétiens d’Orient.
Sous l’égide de l’Institut du Pays Libre se met en place en ce moment un groupe de réflexion entre catholiques et laïques lucides reconnaissant l’aberration de vouloir considérer également l’Evangile et le Coran, l’église et la mosquée.