jeudi 30 octobre 2008

De Washington à Paris : l’obamanipulation néo-raciste

J’ai entendu ce matin sur France-Inter émettre l’opinion selon laquelle si Barak Hussein Obama n’était pas élu la semaine prochaine, cela s’expliquerait simplement par une persistance raciste chez les Américains blancs. Et suivait un commentaire de regret de ce que nous, en France, ne sommes pas encore prêts à avoir un chef de l’Etat, noir ou arabe.
Ces propos, parmi des niagaras d’inepties du même style, témoignent de la maladie psychiatrique d’inversion raciste qui affecte hélas une grande partie des monopolisateurs médiatiques.
On pourrait bien sûr faire observer qu'aux Etats-Unis, sous la présidence de Bush, avec Condoleeza Rice et Colin Powell, le moins qu’on puisse dire est que des noirs ont accédé aux plus hautes fonctions sans que cela suscite une opposition de type raciste.
Mais ce qui est hallucinant dans le propos c’est que l’on balaye par avance toute motivation de vote qui porterait sur les choix politiques, sur la compétence, sur l’entourage et les influences. Ainsi voter le cas échéant pour un candidat blanc, reviendrait au fait que l’on voterait pour lui parce qu’il n’est pas noir; et ne pas voter pour un candidat noir signifierait qu’on lui refuse le suffrage parce qu’il n’est pas blanc !
On mesure là tout simplement la fulgurante inversion obsessionnelle qui a transformé l’anti-racisme en racisme à rebours, ce que nous appelons le néo-racisme, quoique les racines en remontent tout de même assez loin puisqu’elles viennent de chez nous, avec les divagations rousseauistes du mythe du bon sauvage (noir bien sûr).
Et voilà qu’il deviendra bientôt idéologiquement incorrect de rappeler que si des spécimens d’homme blanc peuvent être de parfaits abrutis et criminels, il y a aussi des spécimens d’homme noir qui le sont tout autant.
Pour ma part, je ne sais ce qui serait le meilleur pour le bien des Etats-Unis, de Mac-Cain ou d’Obama. Et je ne sais lequel des deux serait le moins mauvais pour l’intérêt français et pour la paix des nations. J’avoue n’en apprécier politiquement aucun. Aucun des deux ne me semble rompre en effet avec la désastreuse politique étrangère américaine qui a multiplié au long d’un demi siècle les erreurs et les crimes contre la paix du monde, abandonnant le Shah d’Iran et mettant en place les ayatollahs et les talibans. Aucun des deux ne me semble rompre avec la connivence israëlo-américaine qui veut à toute force nous enfourner la Turquie asiatique dans l’Europe. En parlant d’Asie, sait-on que les étudiants d’origine asiatique et de race jaune (Coréens, Vietnamiens et autre Chinois) fournissent aujourd’hui les meilleurs étudiants des grandes universités américaines ? Alors n’est-il pas dommage qu’un candidat jaune n’ait pas été sélectionné ? Ce sera peut-être pour la prochaine fois mais il semblerait que les noirs, qui ne sont jamais racistes bien sûr, ne voteraient pas néanmoins pour lui et que beaucoup de blancs, désormais parfaitement conditionnés, ne voteraient plus désormais que pour un noir.
On voit bien qu’on désigne aujourd’hui les métis comme noirs. Mais l’avenir ne serait-il pas à un candidat métis de jaune et de noir ? Cette catégorie est, il est vrai, assez rare. Mais ce candidat sera-t-il alors un « noir » ou un « jaune » ? On l’appellerait noir mais il aurait aussi les qualités intellectuelles des jaunes. Peut-être serait-ce l’idéal ?
En attendant, chez nous, on comprend bien qu’à France-Inter on prône un chef de l’Etat « noir ou arabe ». Ce serait là en effet l’aboutissement du progrès démocratique où l’on passe peu à peu de l’élection de candidats issus de minorités non visibles à celle de candidats issus de minorités plus visibles.
Le hic sera alors, néanmoins, qu’un candidat noir ou un candidat arabe, c’est pas la même chose.
Car les noirs apprennent malgré tout, de plus en plus, grâce à la tribu Ka, que l’esclavage n’a pas été le fait que des méchants européens mais qu’il a sévi plus encore en terre d’islam et qu’il continue toujours. N’oublions pas non plus, dans notre bouquet antiraciste, que les juifs bordelais ne furent pas les moins inactifs des négriers…
On peut donc craindre que jamais un candidat arabe ne puisse rallier à lui assez de voix noires pour battre par exemple un Delanoë ou qu’une candidate noire ne puisse rallier assez de voix arabes pour battre par exemple Ségolène.
On le voit, la nécessité s’imposera bientôt d’interdire les candidatures plus ou moins issues de la vieille souche gauloise. Alors dans la démocratie antiraciste triomphante, les vieux français au bout du chemin de leur repentance, pourront choisir en tout liberté citoyenne le ou la candidate de leur choix ne portant pas la tache congénitale de la blanchitude.
A la relecture de ces lignes, je m’aperçois que je n’ai guère pris en compte le facteur de ce que l’on appelle aujourd’hui l’orientation sexuelle.
Selon le même sens du progrès démocratique, il faudra bien sûr que les rétrogrades appelés aujourd’hui « hétérosexuels » ne puissent choisir qu’entre un candidat lesbienne ou une candidate gay. Allons bon, voilà que je me mélange les pédales !