Jeanne Smits, dans Présent daté d’aujourd’hui, souligne l’accueil enthousiaste que les participants aux JMJ de Sidney ont réservé à l’homélie de l’archevêque de Denver, Mgr Charles Chaput, qui leur a déclaré : « La religion, la politique, la justice sociale : voilà précisément les choses dont nous devrions parler. Rien d’autre n’importe vraiment. Que peut-il y avoir de plus important que la foi religieuse, qui s’occupe du sens ultime de la vie, et la politique, qui s’occupe de la manière dont nous devons organiser nos vies ensemble en vue du bien commun ? »
Il évoque là un point essentiel de la crise généralisée que nous connaissons : l’absence quasi totale des jeunes catholiques dans l’action politique. L’heure serait plutôt au repli sur soi. La vie de beaucoup trop d'entre eux semble s’organiser comme si la chose publique, la nécessité du politique n’existait pas. Dans le meilleur des cas, certains font tout de même l’effort d’assister à des conférences ou à des colloques qui traitent du sujet mais cela débouche rarement sur un engagement concret. La faute en revient peut-être aussi aux associations, mouvements ou instituts qui n’orientent leurs activités que dans un sens purement intellectuel sans chercher à aller plus loin.
Sans formation, c’est l’activisme. Il est donc bon de se former dans les domaines spirituel, historique, artistique ou politique mais il est aussi vital que cela soit orienté vers l’action. Sinon, l’on tombe dans l’intellectualisme pur et dans le verbiage stérile qui confinent à l’égoïsme.
« Quand Syracuse est prise, Archimède est égorgé et tant pis pour le théorème », écrit Maurras.
Tous les trésors de notre civilisation sont menacés par l’action conjuguée du laïcisme et de l’idéologie islamique et c’est par l’action politique enracinée dans le réel que nous pourrons les sauver.
Puisse les participants aux JMJ mais aussi les milliers de jeunes pèlerins de Chartres entendre l’appel de cet évêque américain qui est le même que celui lancé en janvier par Dom Gérard dans Reconquête, le même que lance sans cesse Bernard Antony dans ses tournées à travers la France.
L’action politique ne se limite heureusement pas à la vie des partis. Elle existe même sans eux dans l’action locale, dans le tissage de réseaux d’influence, dans la réplique juridique, dans le développement de contacts internationaux…
C’est ce à quoi nous travaillerons cette année encore lors de notre université d’été. C’est le but de toutes nos initiatives de ne négliger aucun aspect du combat à mener : le Centre Charlier forme, Chrétienté Solidarité et l’AGRIF agissent.
Yann Baly
Il évoque là un point essentiel de la crise généralisée que nous connaissons : l’absence quasi totale des jeunes catholiques dans l’action politique. L’heure serait plutôt au repli sur soi. La vie de beaucoup trop d'entre eux semble s’organiser comme si la chose publique, la nécessité du politique n’existait pas. Dans le meilleur des cas, certains font tout de même l’effort d’assister à des conférences ou à des colloques qui traitent du sujet mais cela débouche rarement sur un engagement concret. La faute en revient peut-être aussi aux associations, mouvements ou instituts qui n’orientent leurs activités que dans un sens purement intellectuel sans chercher à aller plus loin.
Sans formation, c’est l’activisme. Il est donc bon de se former dans les domaines spirituel, historique, artistique ou politique mais il est aussi vital que cela soit orienté vers l’action. Sinon, l’on tombe dans l’intellectualisme pur et dans le verbiage stérile qui confinent à l’égoïsme.
« Quand Syracuse est prise, Archimède est égorgé et tant pis pour le théorème », écrit Maurras.
Tous les trésors de notre civilisation sont menacés par l’action conjuguée du laïcisme et de l’idéologie islamique et c’est par l’action politique enracinée dans le réel que nous pourrons les sauver.
Puisse les participants aux JMJ mais aussi les milliers de jeunes pèlerins de Chartres entendre l’appel de cet évêque américain qui est le même que celui lancé en janvier par Dom Gérard dans Reconquête, le même que lance sans cesse Bernard Antony dans ses tournées à travers la France.
L’action politique ne se limite heureusement pas à la vie des partis. Elle existe même sans eux dans l’action locale, dans le tissage de réseaux d’influence, dans la réplique juridique, dans le développement de contacts internationaux…
C’est ce à quoi nous travaillerons cette année encore lors de notre université d’été. C’est le but de toutes nos initiatives de ne négliger aucun aspect du combat à mener : le Centre Charlier forme, Chrétienté Solidarité et l’AGRIF agissent.
Yann Baly