J’ai peut-être été précédemment un peu injuste en doutant des capacités de Jean-Marie Le Pen à comprendre l’ironie au deuxième degré. Certes il n’a pas compris la mienne mais lui-même sait à l’occasion la manier. Et me voilà dans l’obligation de le défendre aujourd’hui contre l’incompréhension de certains qui prennent au pied de la lettre ses propos sur "Dieudonné futur Obama français ".Selon mes informations, Marine elle-même s’est demandée angoissée si c’était du lard ou du cochon et Louis Aliot en demeure tout à fait consterné, persuadé que Le Pen ne plaisantait pas. Mais voici que désormais mon idée de voir un jour Ingrid Bétancourt à l’Elysée est accréditée par ceux qui déclarent : Ingrid oui, Dieudonné non ! Comme le dit mon ami Alain Sanders, on vit décidément une époque épatante.