Les sénateurs ont refusé hier l’amendement prévoyant d’inscrire dans la Constitution que les langues régionales font partie du patrimoine français. Le Sénat, comme l’Académie française lundi dernier, reste figé sur les positions du nivellement révolutionnaire et jacobin, au détriment de la riche diversité que nos provinces apportent à la France.
N’en déplaise aux sénateurs, les langues et les patois régionaux n’ont pas besoin de la Constitution pour exister et se développer.
Y.B.