vendredi 7 mars 2008

FRANCE-INTER, ORGANE DE PROPAGANDE SOIXANTUITARD.

Je n’apprécie guère, on le sait, la personnalité de Nicolas Sarkozy. Je trouve surtout sa politique détestable sur bien des plans. Elle est d’autant plus pernicieuse que ses discours, aux accents de droite, sont comme un rideau de fumée dissimulant l’abdication nationale, la manipulation mémorielle, la discrimination négative et la décomposition sociale dans la perspective de l’utopie de culture de mort de Jacques Attali.
Cela dit, qu’est-ce qui autorise les commentateurs, les éditorialistes et les bouffons de la radio dite nationale, France-Inter, payée avec nos impôts à en faire une sorte de « punching-ball » médiatique sur lequel on peut frapper sans risque et sans réplique à longueur de temps et dans un déferlement de fanatique surenchère gauchiste ?
Ainsi, le vendredi matin avant les informations de 8 heures, Philippe Val, le rédacteur en chef du misérable Charlie-Hebdo, s’en donne-t-il à cœur joie contre Sarkozy et les siens.
Ce matin, sa cible était Brice Hortefeux coupable de vouloir reconduire dans leur pays les immigrés illégaux.
Le camarade Val avec des accents de grande indignation vertueuse disait combien il se félicitait de ce que la « mobilisation populaire » ait réussi à permettre à un médecin camerounais de continuer à vivre et à exercer en France.
On sait ce que recouvrent ces sortes de « mobilisation populaire ». Mais il n’y avait personne pour faire observer au sieur Val, et surtout aux auditeurs, que ce médecin camerounais manque surtout au Cameroun dont l’état sanitaire est comme celui de l’Afrique en général : déplorable !
Bien sûr, à ce propos, il est utile aussi de rappeler la responsabilité accablante des gouvernements successifs qui, soit ont été incapables de prévoir les besoins médicaux du pays, et ce malgré toutes les informations statistiques et démographiques, soit les ont volontairement négligés pour favoriser l’immigration.
Quoi qu’il en soit, le constat de carence est accablant : la France ne forme plus depuis longtemps les professions de santé, médecins et infirmières, en nombre suffisant.
Voilà ce qu’eut pu dire sur le sujet un commentateur autre que le moraliste de Charlie-Hebdo. Mais là aussi le constat est accablant : en cinquante ans, la V° république aura laissé s’instaurer dans les médias et la « culture » un quasi-monopole socialo-gauchiste. Et rien, avec Nicolas Sarkozy, ne semble sur ce point devoir changer dans le bon sens.