Ne jouons pas les purs esprits, ici la vodka n’est pas sans cause. Dans d’accueillantes et chaleureuse caves, les verres de vodka glaçée, totalement translucide ou ambrée par l’herbe de bison, me rappellent la contemplation de la banquise des temps jadis, avant la fonte tragique que l’on nous conte chaque jour. J’ai quelque fois pensé en ces lieux, alors qu’Oliver et Patrick divaguaient, aux sublimes poésies des chants de Maldoror du Vicomte de Lautréamont, mon concitoyen de mon village bigourdan de Bazet. En fin de soirée, nous avons dit à nos interlocuteurs polonais la grandeur de Jacques Perret et pourquoi Alexandre Vialatte avait bien raison de dire que l’éléphant est irréfutable et que c’est ainsi qu’Allah est grand !