lundi 2 juillet 2007

Communiqué de l'AGRIF

L’AGRIF ne saurait rester indifférente à la profanation de soixante tombes du cimetière de Croix-Daurade à Toulouse dans la nuit du 28 au 29 juin. Loin de relever de la simple délinquance de droit commun, ces actes, parfaitement signés, sont dans la continuité des dizaines de pareilles dévastations, de saccages et d’incendies d’églises et même de profanations de cadavres comme dans l’affaire de la chapelle Saint-Tugdual en Bretagne.
Bien entendu il s’agit là de la manifestation de plus en plus violente d’un racisme anti-chrétien développé par tout un climat de haine. Rappelons ici pour le conseiller municipal de Toulouse chargé des cimetières, André Ducap, qui a jugé bon de considérer « qu’il n’y avait aucune connotation raciste », que la loi dite Pleven du 1er juillet 1972 qu’il semble manifestement ignorer, qualifie bel et bien de racistes les actes, les propos ou écrits qui s’en prennent à une personne ou un groupe de personnes ou une communauté en raison de leur appartenance à une race, une ethnie, une nation ou une religion déterminées. C’est parfaitement le cas en l’espèce comme d’ailleurs dans toutes les affaires où l’AGRIF, depuis 1990 avec la reconnaissance de sa légitimité par la Cour de cassation, s’est constituée partie civile.
L’AGRIF entend donc bien évidemment donner à cette nouvelle ignoble profanation les suites judiciaires qui s’imposent.