Le texte de Benoît XVI rendu public hier à Rome « sacramentum caritatis » marque une nouvelle étape dans le grand mouvement de reconstruction de l’Eglise catholique qu’il impulse.
Pour s’en persuader, il suffit de lire l’article, marqué par le dépit et même la rage d’Henri Tincq dans Le Monde de ce jour.
Je connais bien ce journaliste qui avait un jour osé me lancer : « Tant pis pour vous, vous le regretterez », parce que je refusais de parler devant son magnétophone sans avoir au préalable fixé les questions à aborder et clairement déterminé l’utilisation de mes réponses. J’avais dû le remettre à sa place et le convier fermement à ne pas s’aventurer avec moi dans l’intimidation…
Selon son habitude, Henri Tincq, non seulement commente avec acrimonie, du haut de son ministère de journaleux du Monde, les décisions de Benoît XVI, sans doute coupable de ne pas se ranger à sa conception de l’Eglise, mais il écrit : « le scénario est déjà en place pour un affrontement entre l’aile traditionaliste de l’Eglise et les fidèles acquis aux innovations de Vatican II ».
On mesure ce que cela signifie : Henri Tincq brandit sa hache de guerre ! Mais cela n’intimidera pas la masse de fidèles tout simplement acquis à la foi catholique, à la vérité de la doctrine immuable du credo, à la beauté de la liturgie latine et grégorienne, qui, comme toute véritable tradition, loin d’interdire la création d’œuvres nouvelles, n’exclut que les divagations et régressions barbares.
Monsieur Tincq se fait beaucoup d’illusions sur ces soi-disant « fidèles acquis aux innovations de Vatican II ». C’est en effet avec ces « innovations » régressives se référant à l’esprit du concile, concept éminemment pratique pour toutes les subversions, que l’on a vidé les églises. Et ces « fidèles »-là sont aujourd’hui bien peu nombreux en regard de l’immense majorité des jeunes catholiques qui aspirent à une Eglise où l’éternelle vérité de l’Evangile et des épîtres de Saint Paul ramène au musée des idéologies les aberrations de la théologie de la libération.
Le document romain a encore un grand mérite : « ces valeurs ne sont pas négociables » exprime-t-il à l’intention des hommes politiques en citant les « valeurs fondamentales » du respect de la vie, de la défense de la famille, de la dignité de la femme.
Le document rappelle aussi que pour faire respecter ces valeurs, « ce n’est pas le rôle propre de l’Eglise de prendre en charge le combat politique ». Cela signifie clairement que les clercs n’ont pas, pour le moins, à entraver par quelque abus clérical, l’action des hommes politiques et des mouvements qui défendent ces valeurs comme le fait l’Agrif dans sa finalité spécifique !
Mais inversement, s’il advenait qu’aucun parti politique ne les défende ou ne les défende plus qu’avec une tiédeur politicienne confinant à l’abandon, alors une question se poserait : celle de la création d’un mouvement qui les défendrait explicitement. Cela désormais n’est pas exclu de nos réflexions.
Pour s’en persuader, il suffit de lire l’article, marqué par le dépit et même la rage d’Henri Tincq dans Le Monde de ce jour.
Je connais bien ce journaliste qui avait un jour osé me lancer : « Tant pis pour vous, vous le regretterez », parce que je refusais de parler devant son magnétophone sans avoir au préalable fixé les questions à aborder et clairement déterminé l’utilisation de mes réponses. J’avais dû le remettre à sa place et le convier fermement à ne pas s’aventurer avec moi dans l’intimidation…
Selon son habitude, Henri Tincq, non seulement commente avec acrimonie, du haut de son ministère de journaleux du Monde, les décisions de Benoît XVI, sans doute coupable de ne pas se ranger à sa conception de l’Eglise, mais il écrit : « le scénario est déjà en place pour un affrontement entre l’aile traditionaliste de l’Eglise et les fidèles acquis aux innovations de Vatican II ».
On mesure ce que cela signifie : Henri Tincq brandit sa hache de guerre ! Mais cela n’intimidera pas la masse de fidèles tout simplement acquis à la foi catholique, à la vérité de la doctrine immuable du credo, à la beauté de la liturgie latine et grégorienne, qui, comme toute véritable tradition, loin d’interdire la création d’œuvres nouvelles, n’exclut que les divagations et régressions barbares.
Monsieur Tincq se fait beaucoup d’illusions sur ces soi-disant « fidèles acquis aux innovations de Vatican II ». C’est en effet avec ces « innovations » régressives se référant à l’esprit du concile, concept éminemment pratique pour toutes les subversions, que l’on a vidé les églises. Et ces « fidèles »-là sont aujourd’hui bien peu nombreux en regard de l’immense majorité des jeunes catholiques qui aspirent à une Eglise où l’éternelle vérité de l’Evangile et des épîtres de Saint Paul ramène au musée des idéologies les aberrations de la théologie de la libération.
Le document romain a encore un grand mérite : « ces valeurs ne sont pas négociables » exprime-t-il à l’intention des hommes politiques en citant les « valeurs fondamentales » du respect de la vie, de la défense de la famille, de la dignité de la femme.
Le document rappelle aussi que pour faire respecter ces valeurs, « ce n’est pas le rôle propre de l’Eglise de prendre en charge le combat politique ». Cela signifie clairement que les clercs n’ont pas, pour le moins, à entraver par quelque abus clérical, l’action des hommes politiques et des mouvements qui défendent ces valeurs comme le fait l’Agrif dans sa finalité spécifique !
Mais inversement, s’il advenait qu’aucun parti politique ne les défende ou ne les défende plus qu’avec une tiédeur politicienne confinant à l’abandon, alors une question se poserait : celle de la création d’un mouvement qui les défendrait explicitement. Cela désormais n’est pas exclu de nos réflexions.