vendredi 16 mars 2007

Les stupéfiants propos de Ségolène Royal

Ségolène Royal à la télévision ce jeudi 15 mars, souhaitant que la Turquie vienne « s’arrimer à l’Europe », a doctement professé qu’elle est « un grand pays laïque défendant les valeurs d’humanisme et de tolérance de notre Révolution française ». Elle a même précisé lesquelles : liberté, égalité, fraternité…

Elle a réalisé ainsi un tour de force de l’aberration politique en concentrant autant d’inepties en deux phrases. La Turquie est en effet un pays profondément islamique et qui s’islamise toujours plus avec un rythme de construction de mosquées de quartiers qui en ajoute chaque année plus de trois cent aux dizaines de milliers déjà existantes.

Mais la laïcité dans ce pays n’a fait qu’ajouter à la haine antichrétienne traditionnelle. Après les grands massacres du XIX° siècle, la Turquie des « Jeunes-Turcs » laïques, admirateurs de la révolution française, a perpétré le génocide des Arméniens et des Assyro chaldéens. Le régime de Mustapha Kemal a terminé le travail en massacrant notamment les dizaines de milliers de Grecs de Smyrne. C’est ainsi 30% de la population turque du siècle dernier qui a été anéantie, ramenant le pourcentage des chrétiens à moins de 0,5%.

Or la Turquie refuse toute repentance pour cette abomination et on y assassine ou on y emprisonne ceux qui la souhaitent.

De deux choses l’une : ou Ségolène Royal croit ce qu’elle a dit au sujet de la Turquie et son ignorance est consternante ou bien elle méprise totalement la mémoire du génocide et injurie ainsi les peuples chrétiens, et notamment le peuple arménien, anéantis dans ce pays.

Quant aux valeurs transmises à la Turquie par la révolution française, en fait d’humanisme et de tolérance ce sont celles des massacres de septembre et du génocide vendéen, modèles pour le docteur Nazim Bey, le Eichmann trop oublié de l’exterminationnisme Jeune-Turc : liberté pour les colonnes infernales, égalité par la guillotine, fraternité dans l’ivresse des supplices. On ne sait donc s’il faut reprocher à Ségolène Royal beaucoup d’ignorance ou beaucoup de mépris négationniste.