mardi 20 mars 2007

Pour Battisti, la mafia des bobos s’agite

Grand émoi dans nos média si vigilants dans la défense des droits de l’homme !

On vient d’arrêter « le militant », « l’activiste d’extrême gauche » italien, Cesare Battisti, qui a longtemps séjourné en France sans être inquiété.

On se demande avec angoisse si vraiment on n’usera pas à son encontre de procédés d’extradition contestables.

On parle de lui comme d’un héros, de la même manière que jadis de l’assassin français Pierre Goldman qui avait somme toute tué par idéal, par nécessité révolutionnaire en quelque sorte, deux pharmaciennes et un policier, de sales petits bourgeois inutiles.

Battisti a certes assassiné de même quatre personnes et a été condamné rien que pour cela par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité. Cet idéaliste romantique risque donc quelques années de prison.

Ses avocats, car il a plusieurs avocats, aussitôt mobilisés à Rome, à Paris, au Brésil, s’agitent donc.

Et voilà que François Bayrou qui n’en est pas à une démagogie gauchisante près, souhaite un nouveau procès en sa présence.

Bayrou est, on le sait, un grand humaniste. En attendant, saluons ici l’action du bloc identitaire qui a œuvré, avec courage, pour dénoncer la mafia des biens-pensants bobos qui en toutes occasions ont manifesté leur sollicitude pour le tueur Battisti et la plus parfaite indifférence pour les victimes.