mercredi 21 mars 2007

« Le réchauffement islamique de la planète »

Sans doute faut-il s’inquiéter du réchauffement climatique de la planète, conjoncturel, cyclique ou phénomène nouveau. Nicolas Hulot qui sonne le tocsin sur ces sujets est ainsi devenu le chouchou des medias et une sorte de gourou face auquel aucun homme politique n’oserait dire qu’il y a pourtant un réchauffement planétaire beaucoup plus dangereux encore que celui des rayons du soleil qui passent, sans être filtrés, par les trous de la couche d’ozone.
Nicolas Hulot occupe ainsi dans le système actuel un rôle précieux de rassembleur dans le consensus mou qui s’est établi autour de l’écologie, à condition d’exclure de cette science fondée par Alexis Carrel, l’écologie humaine dont le premier élément, ne craignons pas la répétition, est le respect de la vie humaine dès sa conception.
L’intérêt de Hulot est de permettre ainsi d’occulter des questions « trop importantes pour faire l’objet des débats politiques » comme on l’entend souvent proférer !
Observons au passage que désormais tous les candidats prétendent remettre en cause le système tout en affirmant, tous également, à quelques nuances prés, leur attachement à la république jacobine, à la loi Veil, à la loi civile au-dessus de la loi morale, en un mot à ce qu’ils appellent les grands principes de la république.
Tous également se gardent comme de la peste de ce qu’ils appellent la diabolisation. Au-delà de son propre engagement en faveur de Nicolas Sarkozy, Simone Weil est ainsi devenue comme une vestale sacrée veillant sur la république. Cette république qu’ils osent sans rire désigner encore comme une et indivisible.
Il y a en effet un autre réchauffement de la planète plus périlleux à court terme que le climatique, c’est, selon la jolie trouvaille de Pierre Soleil, le réchauffement islamique dans la combustion islamiste. Celle-ci menace très fortement le Pakistan, second état musulman du monde (170 millions d’habitants) après l’Indonésie. Le Pakistan possède l’arme nucléaire et aussi des sous-marins vendus par la France à l’initiative de Jacques Chirac.
Les autonomistes musulmans de l’Inde, très islamistes aussi, voudraient y rattacher les régions où l’Islam est majoritaire (130 millions de musulmans en Inde !).
On peut imaginer ce que les amis de Ben Laden, au pouvoir au Pakistan, pièce centrale d’un ensemble sunnite de plus de quatre cent millions d’individus avec les états musulmans d’Asie Centrale pourraient faire. C’est là aussi, d’ailleurs, une des raisons de la course de l’Iran Chiite à l’arme atomique.
Ainsi se forme dans l’immense Orient comme une sorte de noeud de vipères nucléarisées prêtes à mordre dans plusieurs directions. Ce n’est plus désormais comme dans l’affrontement Est-Ouest un équilibre de terreur entre deux puissances mais une prolifération, presque mathématiquement factorielle, de combinaisons de menaces et de coups tordus possibles.
Il y a en effet dans le monde, en attendant l’Iran, huit puissances nucléaires mais on sait aussi combien il y a désormais des possibilités d’utilisation terroriste des matériaux atomiques.
Voilà le danger majeur pour la survie du monde dont un chef de l’Etat français notamment devrait se soucier en priorité.
Il est certes plus rassurant d’organiser entre Ségolène, François, Nicolas et les autres de grands concours de promesses et de mensonges sur la façon dont ils diminueront les déficits de l’Etat et de la Sécurité Sociale : braves citoyens, dormez !
Pour ce qui est de mes amis et de moi, nous nous efforcerons le samedi 31 mars, de définir ce que devrait être une politique intérieure et extérieure de la France face au phénomène du volcanisme islamique.