Lu dans le Monde de ce jour, une fois n’est pas coutume, un excellent article de Michel Lefebvre titré « Quand le PCF négociait avec les nazis. » J’en reparlerai ce mercredi à Radio-Courtoisie à l’émission de la réplique à 19h30.
A la suite de cet article, dû au même signataire, une précision sur le chiffre des fusillés par les Allemands pendant l’occupation. Le chiffre à peu près scientifiquement établi aujourd’hui est de 4520. On est loin des 75000 fusillés revendiqués par le parti communiste pour faire oublier le pacte Hitler-Staline.
On vérifie ici combien l’histoire donne lieu à des révisions-rectifications qui sont l’honneur des historiens libres.
J’ai souvent dit que j’étais pour ma part un « affirmationniste » des crimes du nazisme mais que la loi Rocard-Gayssot était une monstruosité stalinienne.
En effet, au lieu de réfuter les négationnistes, on les persécute. Alors inéluctablement se répand l’idée que cela ne peut être que parce qu’ils ont raison.
Et voilà que Mr Mahmoud Ahmadinejad accueille donc à Téhéran un grand congrès sur la question, se plaçant ainsi avec habileté comme un défenseur de la liberté de recherche et d’expression !
Cela est de bonne guerre mais c’est bien triste. Les crétins totalitaires qui ont imposé partout en Occident des lois copiées sur celle de Rocard-Gayssot sont les responsables de cet état de chose. Beau travail messieurs les censeurs ! Mais comment nous prétendre encore le pays de la liberté de l’intelligence lorsque l’on a intenté à mon ami Bruno Gollnisch un ahurissant procès de sorcière au XXIème siècle pour avoir simplement exprimé qu’il laissait aux historiens le soin de chercher et de débattre des questions de la seconde guerre mondiale comme des autres.
Je suis donc tout à fait hostile à l’idée monstrueuse qui nous ravalerait à leur niveau, d’emprisonner les négationnistes stalinoïdes qui nient les deux cent millions de victimes du communisme.
Mais plus que jamais je crois nécessaire d’en faire le procès historique comme Chrétienté-Solidarité l’a esquissé le 9 novembre 1997 pour juger des crimes contre l’humanité du traître Boudarel, exterminateur de nos soldats français prisonniers en Indochine au camp 113.