vendredi 12 décembre 2025

Les libres propos d’Alain Sanders


 

L'UNRWA reconduite malgré ses liens avérés avec le Hamas !

 

L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East) est l’agence des Nations unies chargée, en principe, d’apporter une aide humanitaire, sociale, éducative et médicale aux réfugiés palestiniens. Notamment dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, en Jordanie, au Liban et en Syrie. Elle gère des écoles, des dispensaires et des services de base à plusieurs millions de personnes. Elle bénéficie à ce titre d’un argent dingue (comme dirait le mirliflore de l’Elysée).

En janvier 2024, une douzaine d’employés de l’UNRWA, au moins, ont participé aux massacres du perpétrés par le Hamas. En conséquence, plusieurs pays donateurs (États-Unis, Royaume-Uni, Canada, Australie, etc.) avaient suspendu leur financement.

Certaines organisations de surveillance (comme UN Watch) ont également accusé l’UNRWA d’avoir des « liens financiers, opérationnels et en personnel » avec le Hamas et d’instrumentaliser une radicalisation des enfants dans les écoles gérées par ladite UNRWA (il n’est que de lire les manuels de ces écoles).

Des critiques plus larges dénoncent le fait que l’UNRWA servirait d’infrastructure de soutien —qualifiées d’« infiltration » — aux organisations armées. Ce qui a été prouvé par les services de renseignement israéliens.

Malgré ces accusations très graves et très documentées, l’UNRWA a été reconduite ! Au motif, d’après ses complices onusiens pro-Hamas et leurs dhimmis d’accompagnement, qu’aucune preuve publique n’a été apportée prouvant que l’UNRWA « dans son ensemble » collabore avec le Hamas. Une sorte de « pas d’amalgame » irresponsable et criminel, bien sûr…

De nombreux donateurs — y compris certains États membres de l’Union européenne jamais en retard d’une petite dégueulasserie — ont ainsi décidé de maintenir ou de reprendre le financement, estimant que l’UNRWA restait indispensable pour éviter une catastrophe humanitaire à Gaza et dans les territoires palestiniens.

L’ONU — via le chef de l’agence, le dhimmi en chef Philippe Lazzarini — affirme que sans l’UNRWA des millions de réfugiés palestiniens perdraient l’accès à l’aide essentielle (santé, éducation, alimentation). Des millions de Palestiniens et combien de dizaines de milliers de terroristes (le Hamas étant passé maître dans l’art de détourner les aides déversées sur Gaza) ?

L’impératif sécuritaire et moral, à savoir la guerre contre le terrorisme et la lutte contre les groupes armés exigerait, simple principe de précaution, que toute institution soupçonnée de complicité soit neutralisée.

Ce faux dilemme — urgence humanitaire vs. exigences de sécurité et de transparence —fait des décisions dites « humanitaires » des États et des institutions soumis aux lobbies onusiens majoritairement anti-occidentaux une redoutable machine subversive.

La reconduction (et le maintien) de l’UNRWA malgré ses liens privilégiés avec le Hamas est un véritable scandale politique et, plus grave encore, une insulte aux milliers de victimes du pogrom du 7-Octobre tombées sous les coups du Hamas et ceux de nombreux habitants de Gaza venus à la curée (et pleurant aujourd’hui misère après avoir dansé et craché naguère sur les corps suppliciés des otages).

La réaction d’Israël à cette nouvelle provocation de l’ONU, une véritable prime aux massacreurs, n’a pas tardé. Il y a deux jours, les autorités ont investi les locaux de l’UNRWA à Jérusalem-Est (officiellement pour cause de dettes d’impôts municipaux non payés). Le drapeau de l’ONU, qui flottait sur le bâtiment, a été amené et remplacé par le drapeau israélien. Des dossiers, du mobilier, du matériel informatique ont été saisis.

Fin octobre 2014 – il y a plus d’un an – la Knesset avait adopté deux lois interdisant à l’UNRWA de mener quelque opération que ce soit en territoire israélien. L’UNRWA était passée outre à cette interdiction et continuer ses manigances comme si de rien n’était. Les Israéliens viennent de siffler la fin de la récréation.

Le commissaire général de l’UNRWA, le dhimmi en chef Philippe Lazzarini, a piqué une grosse colère. Et puis ? Et puis rien : l’UNRWA, désormais persona grata à Jérusalem, ne manquera à personne.

 

Alain Sanders