Quand la France sert de paillasson aux barbaresques algériens et aux satrapes tunisiens…
Depuis des décennies, maintenant, l’Algérie, sans jamais le moindre effet boomerang de notre part (et tout au contraire : on lui lèche les babouches), insulte, injurie, humilie notre pays. Avec, ces derniers mois, une sorte d’acmé ignominieuse marquée par la séquestration de notre compatriote Boualem Sansal pris en otage et tué à petit feu dans les ergastules d’Alger.
Cette manière de vomir sur une France macronisée, et largement dhimmitisée, a donné des idées à la Tunisie qui est devenue une sorte de méchant chancre au flanc Est de l’Afrique du Nord. Elle s’est ainsi alignée, sachant qu’il n’y avait aucune conséquence à en craindre, aux provocations racialistes de l’Algérie. Delenda est Carthago ! disait à juste titre Caton l’Ancien…
Au lieu d’adopter un profil bas après les attaques au couteau perpétrées par le Tunisien Abdelkader Dibi le 3 septembre dernier à Marseille (cinq blessés dont deux très grièvement), attaques suivies d’une réponse de la police qui a éradiqué l’assaillant, Tunis a convoqué le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France en Tunisie. Pour lui signifier « une vive protestation » !
Le tout suivi d’un communiqué dénonçant « une meurtre injustifié » et annonçant que Tunis allait « prendre toutes les mesures pour préserver les droits (sic) du défunt et ceux de sa famille (resic) ». Faut oser, non ? Surtout si on veut bien se rappeler que la Tunisie se livre, par ailleurs, à de véritables « ratonnades » à l’encontre des migrants subsahariens qui pénètrent sur son sol. Sans que les ONG, qui donnent dans la haine contre l’Occident à flots continus, n’y trouve à redire (soit dit en passant).
C’est ainsi que la Tunisie, qui devrait présenter des excuses à la France pour lui avoir envoyé un de ses ressortissants qui surine à tout va aux cris de « Allah Akbar », a choisi de s’algérianiser. Histoire de donner du grain à moudre à sa population : tant qu’on est occupé à cracher sur la France, on donne du mou à un gouvernement de satrapes insatiables… Vieille ficelle utilisée ad nauseam par l’Algérie.
Retailleau a beau gonfler son maigre bréchet et répéter qu’on va voir ce qu’on va voir, on ne voit rien. Sinon que des milliers d’Algériens et de Tunisiens (pour ne parler que d’eux en l’occurrence) continuent d’affluer en France, pourvus de visas (qu’on devait prétendument restreindre) ou sans visas (sûrs qu’ils sont d’être de toutes façons inexpulsables).
On nous dit qu’Abdelkader Dibi, entré clandestinement en France, mais régularisé (il avait épousé une Française qui, depuis, a ouvert les yeux) (1), ne pouvait être expulsé. Ah bon ? Depuis 2023, il avait pourtant été condamné à quatre ans de prison, dont un an ferme (2), après des « violences aggravées » – des coups de couteau déjà… – à l’encontre de son neveu. Le 30 juin dernier, il a été placé en garde à vue pour des propos antisémites proférés dans une mosquée de Sète (ô, mannes de Brassens…). Plus de nombreux autres signalements pour des propos haineux à caractère racistes et religieux (notamment contre un employé du Centre social de Sète).
Dans un pays normal, dans un pays debout, dans un pays souverain, il aurait été renvoyé en Tunisie dès le premier délit constaté. Les délits, il les a accumulés. On n’a rien fait pour l’expulser. Un étranger qui présente une « menace à l’ordre public » peut pourtant se voir retirer sa carte de résident. Rien n’a été fait. S’il y a un faisceau d’indices et de signalements répétés contre un étranger en situation régulière, un préfet (3) peut déclencher une procédure d’expulsion. Là encore, rien n’a été fait. La suite ? Elle s’est écrite en lettres de sang à Marseille…
Alain Sanders
(1) Ce qui lui a valu une carte de résident en France jusqu’en 2032 !
(2) Il avait fait appel de ce jugement
(3) Dieu sait pourtant qu’on nous a dit et redit que Retailleau a donné des consignes de fermeté aux préfets…