vendredi 25 juillet 2025

Réflexions pour la fin de la semaine

 

·         Géopolitique : seuls de transcendants imbéciles ne cessaient de prophétiser un inéluctable conflit entre la Chine de Xi et la Russie de Poutine

Que ne les a-t-on entendus au long des années écoulées, depuis l’accession au pouvoir à Moscou en l’an 2000 du kagébiste Poutine, ces néo-soviétolâtres émettre, au mépris des faits, que la Russie constituait le grand rempart contre l’impérialisme chinois !

Faute de pouvoir inviter le si patelin dirigeant chinois aux yeux bridés de tigre gourmand, nos dirigeants européens, Ursula Van Der Leyen, présidente de la Commission européenne, Antonio Costa, président du Conseil de l’UE, et Kaja Kallas, chef de la diplomatie de l’Union européenne, se sont rendus à Pékin, accueillis hier jeudi au Grand Palais du peuple.

Le protocole aurait pourtant voulu qu’après la précédente réunion organisée à Pékin en 2023, ce soit le tour de Xi Jinping de se rendre en Europe pour la célébration commémorative du cinquantenaire des relations diplomatiques entre la Chine et l’UE.

Mais bien évidemment, le dictateur chinois n’a cure de ce genre de commémoration et bien au contraire, son souci a été de réaffirmer la force des liens de la Chine avec « son vieil ami Poutine ». Le secrétaire général du Parti a d’ailleurs annoncé que ce dernier serait accueilli avec les plus grands honneurs, le 3 septembre prochain, sur la Place Tien An Men, pour une grande parade de la victoire pour célébrer la fin de la deuxième guerre mondiale.

La vérité, c’est que Russes et Chinois, Nord-Coréens et Iraniens s’entendent comme larrons en foire pour, sinon faire la guerre, du moins rivaliser avec l’Occident honni.

Ce n’était sans doute pas une très bonne idée de monsieur Macron de choisir ce jour pour annoncer la nécessaire proclamation selon lui d’un État palestinien ; celui-ci ne pouvant être qu’à double soubassement : Hamas et Hezbollah…

 

·         Festival d’été, supports des revendications propalestiniennes et guérillas urbaines un peu partout.

Du printemps de Bourges aux Francofolies de la Rochelle, aux Eurockéennes de Belfort, et au Hellfest satanophile de Clisson, et autres lieux multiples de manipulation politique ou idéologique, le conformisme « culturel » propalestinien et islamo-gauchiste aura été cette année la marque d’identification de bien des festivals d’été pour des publics souvent traversés d’indignations sélectives.

On ne saurait dire s’il y aurait là un lien politico-culturel avec les guérillas urbaines développées dans des dizaines de villes de toutes régions, de Dreux et Meaux, de Béziers et Nîmes à Limoges, Nantes et Compiègne, … pour ne citer que celles-là.

 

·         Soixante-douzième cas de miracle à Lourdes.

C’est ce vendredi qu’est présenté officiellement à Lourdes le soixante-douzième cas de miracle reconnu dans ce sanctuaire. Ce jour, dans son article titré : « Quand la médecine s’incline devant le miracle », l’écrivain chroniqueur religieux Jean-Marie Guénois évoque qu’Antonia Lofiego Raco aurait, selon l’Église, été guérie en 2009 lors de son pèlerinage dans la ville mariale d’une « sclérose latérale primitive » (PLS), maladie incurable.

Le miracle a été officiellement proclamé le 16 avril 2025 par Mgr Vincenzo Carmine Orofino qui a reconnu « formellement le caractère prodigieux, miraculeux de la guérison de madame Raco et la valeur sans équivoque du signe divin de la guérison ».

Rappelons ici que pour qu’un miracle soit reconnu, il faut que la guérison soit totalement inexpliquée par la science.

 Dans la dernière partie de son article, Jean-Marie Guénois cite les médecins faisant le plus autorité sur les miracles. Il écrit : « L’un des hommes-clés de ce processus de reconnaissance est un médecin italien, Alessandro de Francisci. C’est un pédiatre agrégé, en partie formé à Harvard, et ancien professeur à la Faculté de médecine de Naples… ». Il cite ce professeur : « Je dirais que, parfois, face à des histoires de guérison, je ne peux que lever les mains et dire : je ne sais expliquer…  Je me sens, en somme, comme penché à une fenêtre qui donne sur le mystère ».

Il cite encore le professeur Vincenzo Silani de l’université de Milan, référence mondialement reconnue. Ce dernier écrit : « Je suis spécialiste des maladies du motoneurone dont la sclérose latérale primitive est l’une des manifestations caractérisées par la dégénérescence sélective de la voie cortico-spinale ou faisceau pyramidal. Les causes de cette dégénérescence sont inconnues et le processus, une fois enclenché, devient inexorable bien que lent : il n’existe à ce jour aucun traitement efficace. En tout cas, je n’ai jamais constaté d’arrêt ou de guérison clinique de cette pathologie ».

En conclusion de son article, Guénois cite l’historien Yves Chiron que nous connaissons bien, auteur du livre récent : « Enquête sur les miracles de Lourdes ». Il constate : « Les années 1960-1980 ont vu très peu de miracles proclamés. Depuis, il y en a davantage parce que les évêques ont pris à nouveau conscience de la valeur du témoignage de foi que constitue une guérison miraculeuse. On peut donc sans risque prévoir que d’autres guérisons miraculeuses seront proclamées dans les années à venir ».