1) Annonces de Bayrou
L’incontournable réalité, c’est que depuis longtemps la France est chaque jour un peu plus surendettée.
Je n’ai pas une grande estime politique pour François Bayrou qui, avant d’être premier ministre, a approuvé comme député les pires aspects de la politique macronienne, et notamment, avec presque tous ses collègues parlementaires, la constitutionnalisation de l’avortement, ce meurtre dans le sein de leur mère des petits enfants privés de leur droit de naître.
Bayrou n’a pas non plus dit un mot devant les incessantes rebuffades infligées à la France par le gouvernement crapuleux barbaresque de l’Algérie, et notamment l’éternisation de la séquestration de Boualem Sansal.
Mais encore une fois, Bayrou est confronté au défi de faire face à la catastrophique situation économique de notre pays, dont il a rappelé sans être contredit par quelque parti que ce soit que la dette augmente chaque seconde de 5000 €. Il propose donc un certain nombre de mesures pour parvenir à une « stabilisation et une baisse » de la dépense publique qui, selon les comptables du budget national ne pourrait être obtenues que par un effort de réduction des dépenses de l’État à hauteur de 43.8 milliards d’euros. Parmi celles-ci :
- sa proposition de ne plus remplacer qu’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite ;
- la non-revalorisation en général ou catégorielle des salaires dans la fonction publique ;
- la décision d’une « année blanche » en 2026, c’est-à-dire de non-augmentation des prestations et des barèmes des services de l’État ;
- la fin de la dérive de la durée des arrêts-maladie ;
- le passage à 100 € de la franchise annuelle de remboursement des médicaments ;
- une réforme de l’abattement pour les retraités de 10 % de l’impôt sur le revenu ;
- enfin la suppression de deux jours fériés, le 8 mai et le lundi de Pâques, mesure devant laquelle le président du RN Jordan Bardella voit rien moins qu’une « provocation ». Observons tout de même que pareil mot n’a pas été employé pour les lois sociétales portant atteinte à la vie innocente. D’ailleurs le gouvernement Bayrou, pas plus que le Rassemblement National, n’en propose une remise en cause. Enfin et surtout, Bayrou n’a présenté aucune mesure de remise en cause des dépenses dues à l’immigration, alors que par exemple on apprend par ailleurs qu’il doit être augmenté nombre des réfugiés gazaouis dans notre pays ; comme si ces derniers ne devaient pas plutôt être accueillis par les riches pays de même culture islamique que Gaza, comme l’Arabie saoudite ou les États du Golfe.
Conclusion de cela : il faudrait être singulièrement naïf pour ne pas comprendre que les impôts vont globalement augmenter en 2026 et notamment ceux frappant les classes moyennes.
2) « État de Nouvelle-Calédonie » ou "République française de Nouvelle-Calédonie" ?
J’ai bouclé hier la préparation du numéro de Reconquête de juin-juillet. Avec un peu de retard donc, en raison de l’arrivée tardive de certains articles dus à quelque heureux mariage ou à des départs en vacances prématurés. Nos abonnés voudront bien nous excuser. Cela n’est pas si grave puisque Reconquête paraît dix fois par an et que le numéro qui suivra sera daté d’août-septembre. La couverture du numéro de juin-juillet en fin de fabrication aura pour titre : « Non au largage de la Nouvelle-Calédonie française concocté par Valls, Macron et la franc-maçonnerie ».
On sait en effet le rôle funeste joué par certaines obédiences maçonniques dans les soubresauts de ce magnifique territoire ultra-marin que lorgnent depuis des années aussi bien la Chine que l’Australie ou même, incroyablement, que l’Azerbaïdjan, trop longtemps instrumentalisé par les Russes contre la France.
J’ai écrit hier sur la Nouvelle-Calédonie l’éditorial du prochain numéro de Reconquête titré comme indiqué plus haut. Au moment où je m’apprêtais ce matin à en faire autant pour ce blog est arrivé sur mon écran l’excellent article sur la question de l’ami Sanders.
C’est du très bon Sanders. Je ne peux aujourd’hui rien écrire de mieux.
Je note que l’article de ce jour sur la question, dans le Figaro, d’Eric Descheemaeker est titré : « Si on ne lève pas ces ambiguïtés, l’accord sur la Nouvelle-Calédonie pourrait mener au désastre ». Je constate la convergence des inquiétudes, puissent-elles n’être pas fondées !
3) Admirable Ukraine !
Triste successeur de son démoniaque modèle Felix Dzerjinski, le fondateur de la Tchéka et du Goulag, Poutine continue à bombarder quotidiennement l’Ukraine avec des centaines de missiles russes et drones iraniens.
Souvenons-nous de ce que le 20 décembre 1999, en sa qualité de nouveau premier ministre de la Fédération de Russie, il avait organisé à Moscou, à la Loubianka, une grande cérémonie d’hommage à ce monstre sanguinaire, si admiré de Staline, dont Poutine ne cesse de réhabiliter la mémoire, comme au meilleur temps de l’URSS.
Aujourd’hui, la Russie de Poutine, la Chine de Xi Jinping, la Corée du nord de Kim Jung Un et l’Iran de Khameneï ne cessent d’exalter leur éternelle amitié. Cela ne trouble pas toute une certaine extrême-droite païenne, voire chrétienne, et même quelquefois « catho-tradi ». Que Dieu leur pardonne !