· Iran : pour l’instant, le régime tient et réprime. Hélas !
Sur nos différentes chaînes, plusieurs jours de débats entre Trump et trumpistes d’une part, sceptiques de l’autre, pour savoir si les super-bombes furtives américaines ont plus ou moins efficacement frappé les installations iraniennes de fabrication d’armement nucléaire en vue de l’anéantissement d’Israël.
Pour ma part, je ne saurais me prononcer, je note aujourd’hui en revanche que les médias rapportent qu’après la « guerre des 12 jours », l’abominable régime iranien ne semble pas hélas si mal se porter. Il renforce sa répression, ce qui n’est pas peu dire, il multiplie les arrestations d’individus soupçonnés d’être des agents du Mossad. On connaît les suites : l’application des infernales tortures suivies des pendaisons des traîtres à la patrie quotidiennement annoncée sur les médias iraniens.
Ainsi, pour le moment, le régime des ayatollahs, des mollahs et des pasdarans n’est toujours pas tombé, contrairement à ce que voulaient obtenir les Israéliens de la puissance des Américains. Les frappes de ces derniers sur les installations iraniennes en profondeur n’ont donc semble-t-il pas été suffisantes à ce jour pour faire choir le régime.
· Marseille : l’assassin d’Alban Gervaise n’ira pas en prison.
Ce jour dans le Figaro, sur pleine page, le récit de l’assassinat du médecin militaire Alban Gervaise, mari de Christelle, père de leurs trois enfants : une petite fille de 20 mois à la crèche, deux petits garçons de trois et sept ans à l’école catholique Sévigné. Très émouvante photo de Christelle. Dans son entretien, elle exprime sa foi et son courage ; mais aussi sa si compréhensible révolte.
Comment est-il possible que Mohamed L, l’assassin de son époux, récidiviste, massacreur « au nom de Dieu », ne soit toujours pas en prison ? Comment expliquer cela à ses enfants ?
· Sous l’égide des « conversations Tocqueville », le moment de vérité de l’Europe.
Chroniqueuse au Figaro, grand reporter, spécialiste de la Russie, Laure Mandeville commente sur pleine page la conférence annoncée : « L’heure de l’Europe, entre révolution Maga et révisionnisme russe ».
Au centre de cette réflexion, la nécessité de « reconnaître l’existence de l’ennemi ». Pour Laure Mandeville, la Russie de Poutine n’est pas un simple adversaire géopolitique : c’est un projet idéologique de revanche sur l’histoire. Contrairement à ce qu’ont longtemps pensé nos gouvernants, le totalitarisme soviétique, jamais jugé contrairement à son « frère siamois » nazi, n’a pas été terrassé. Parce qu’il n’y a pas eu de procès des crimes du communisme, les ruines du système et de l’URSS ont fini par enfanter un rejeton inquiétant : le régime autocratique poutinien, qui n’a pas l’idéologie de son « père », mais qui en a gardé les méthodes tchékistes.
Une fois de plus, Laure Mandeville nous donne l’occasion de rappeler que le 9 novembre 1997, nous avions pour notre part organisé sous la présidence de notre ami Jean-Baptiste Biaggi, héros de la guerre et de la Résistance, une première journée de ce qu’aurait pu être selon nous le « procès international des crimes contre l’humanité des régimes communistes ».
« Une date historique. En une cassette – historique - pour la dire », comme l’écrivait Alain Sanders au verso de cette cassette. Une cassette vidéo témoin avec de larges extraits des différentes interventions… Rappelons aussi que lors de cette journée, Pierre Clostermann, héros des ailes françaises pendant la seconde guerre mondiale, déclara : « Ce procès, le premier du genre, des crimes communistes contre l’humanité, restera comme une date historique ». Hélas, une seule journée ne pouvait suffire, il fallait pour le moins une année entière pour mener à bien ce procès. Il fallait pour cela les moyens d’un État. Nous ne les avions pas.