mercredi 7 mai 2025

UNE SEMAINE de haute intensité diplomatique et religieuse : · Rome : entrée en conclave des cardinaux à la Sixtine. · Moscou : 9 mai, place rouge : Poutine et autres abominables dictateurs

 

·         Rome :

Comme tout catholique, je suis naturellement dans l’attente d’apprendre qui sera l’élu du Collège cardinalice entrant ce jour de conclave à 16 h 30 à la chapelle Sixtine pour élire le successeur de François, le 267° pape de l’histoire de l’Église.

J’ai sur ce blog déjà dit mon souhait que ce soit le cardinal Sarah, ce grand cardinal africain dans la continuité de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Sans illusions pourtant ; on sait bien en effet que François avançant en âge avait pris ces dernières années la « précaution » de désigner 108 nouveaux cardinaux, tous, à en croire les chroniqueurs religieux comme Jean-Marie Guénois, plutôt de sa sensibilité et généralement qualifiés, comme par ce dernier, de « centre-gauche ».

Mais, on peut l’espérer, en accord au moins avec la vigoureuse ligne de François dans la défense sans concession de la vie innocente, contre l‘avortement et l’euthanasie.

 

·         Moscou :

À Moscou ont déjà convergé, pour l’instant sans perspective de remplacement de Poutine, sauf complot kagébiste, la fine fleur des dictateurs néo-stalino-castro-maoïstes venus célébrer le 80° anniversaire de la « grande victoire patriotique » de 1945.

Il y aura là bien sûr Xi Jinping, le grand ami de Poutine, le maître de la « Chine immense et rouge », comme disait Mao ; Kim Jung Un, celui de la Corée du Nord ; les dictateurs des continuations castristes, sandinistes, chavistes et maduresques d’Amérique centrale et latine ; et encore les représentants de l’Iran, bien plus chers à Poutine qu’Israël ; et aussi les dictateurs africains séduits par les protections dues aux forces de « Wagner », rebaptisées de nos jours « Africa Corps », tant est irréfutable la fascination de Poutine pour le III° Reich, nonobstant son affirmation de vouloir combattre en Ukraine un nazisme qui n’y existe pas.

J’avoue être de plus en plus amusé et simultanément consterné par les poutinistes de certains courants de l’extrême-droite française, dont certains furent jadis des anticommunistes véhéments, passés aujourd’hui à une perfection de mimétisme collaborationniste avec toute la fine fleur poutinolâtre de tous les néo-totalitarismes précités. Faut-il qu’ils n’aient vraiment plus aucune vergogne pour avoir ainsi changé de camp !

Il est vrai que les fonds russes aujourd’hui sont encore plus largement distribués que ne circulaient les emprunts russes au début du XX° siècle.