Elias – massacré à coups de machette par des racailles – et la loi de Coulter…
Aux Etats-Unis, on appelle ça « la loi de Coulter ». Du nom de la journaliste et écrivain Ann Coulter qui l’a ainsi énoncée : « Plus les médias mettent du temps à révéler l’identité d’un tueur de masse, plus faible est la probabilité qu’il s’agisse d’un Blanc ».
En l’occurrence, il ne s’agit pas d’un tueur de masse, mais de deux racailles qui, à la machette (et nous reviendrons sur cette précision), ont tué Elias, un garçon de 15 ans (il allait fêter son anniversaire le 14 février dernier). Pour lui voler son portable, paraît-il.
A noter que l’on nous a donné le prénom de la victime : Elias. Mais je n’ai pas le droit, car ce qu’on appelle la justice me l’interdit – de vous donner ceux de ses deux tueurs. Au motif qu’ils sont mineurs (et que ça pourrait défriser, allez savoir, leurs exquises sensibilités). On peut quand même signaler que l’un, âgé de 17 ans, est de type « antillais ». Et que l’autre, âgé de 16 ans, est de « type africain ». Ces « deux adolescents », comme dit la presse couchée, sont déjà, malgré leurs âges, surabondamment connus des services de police. Mais est-il encore besoin de le préciser…
L’édition du 14 février du Parisien consacre trois pages à ce « fait divers » (comme ils disent alors que nous sommes depuis des années face à des faits de société de plus en plus sériels, de plus en plus violents, de plus en plus connotés culturellement ; ce qui n’échappe à personne sauf à ceux qui instrumentalisent et accompagnent la submersion de notre pays).
Trois pages donc. Et l’indication que les prénoms des deux « jeunes » ont été changés (pour la raison, l’excuse de minorité, indiquée plus haut). On a ainsi droit à un « Lucien » (sic) et à un « Joe » (resic). Et pourquoi pas, tant qu’on est dans la farce, « Charles-Henri » et « Kevin », « Gonzague » et « Johnny » ? Ils pensent tromper qui ? Surtout quand nous sommes quelques journalistes, dont ceux du Parisien j’en suis sûr, à connaître les vrais prénoms des agresseurs (même si nous sommes tenus de ne pas les divulguer)… Ils ont donc tellement peur de la vérité qu’ils s’abaissent à vouloir donner un parfum franco-français à ces faits de société « exotiques » ? (1).
Autre chose. L’AFP, reprise par tous les médias bienpensants, a d’abord expliqué qu’Elias avait reçu un coup de couteau (ce qui était déjà culturellement signifiant). Il a été en fait tué d’un coup de machette (surnommée « Zombie » par le prétendu « Joe », ça ne s’invente pas). Porter un couteau et s’en servir pour tuer, ça n’est déjà pas très de chez nous. Mais porter une machette – objet dont on se sert peu pour débroussailler nos rues – c’est plus qu’un indice. C’est une signature. Cachez ces prénoms, cachez ces machettes qu’on ne saurait voir…
Ce sont les parents d’Elias qui ont corrigé l’« info » de l’AFP, ce qu’il faudrait faire à longueur de temps (2). Ces parents dévastés, mais qui font preuve d’une dignité admirable, ont aussi déclaré : « Nous ne demandons pas aux représentants des partis politiques, aux magistrats, de ressusciter les morts. Nous leur demandons de protéger les vivants ». L’Etat n’a pas protégé Elias. Ses parents ont pris perpète. « Lucien » et « Joe » ? Ils seront dehors dans quelques mois…
Alain Sanders
(1) En 2022, « Lucien » avait été envoyé pendant un an en Afrique…
(2) Rappelons que ladite AFP s’est refusée à qualifier de « terroristes » les monstres du Hamas du 7-Octobre.