La nécessaire et salutaire éjection de l’UNRWA
Disons-le crûment : c’est l’ONU tout entière, devenue une institution subvertie et nuisible, qui devrait être supprimée. Mais en attendant (car ce jour viendra), on se félicitera que les Etats-Unis aient choisi de rompre avec la spécieuse OMS (Organisation mondiale de la Santé), appendice dispendieux de l’ONU. Et qu’Israël (avec l’appui des Etats-Unis) ait décidé de mettre fin à la présence – et notamment à Jérusalem – d’un autre appendice onusien plus que nuisible, l’UNRWA.
Une décision qui aurait dû être prise depuis belle lurette soit dit en passant (et bien avant le pogrom du 7-Octobre). Cette agence tentaculaire, qui emploie 13 000 personnes dans la bande de Gaza (et quelque 30 000 dans la région !), est largement infiltrée par le Hamas. Avec à la clef, depuis des années, des programmes d’éducation relevant de la propagande palestinienne la plus radicale. Pour le vérifier, j’invite à la consultation des ouvrages scolaires diffusés par l’UNRWA aux écoliers palestiniens. De véritables manuels d’incitation à la haine des Israéliens, avec notamment des exercices montrant des jeunes attaquant les soldats hébreux ou l’exaltation de terroristes présentés comme des héros.
Mais ce qui a précipité (il aura quand même fallu plus d’un an…) les choses, c’est la participation avérée de 12 membres de l’UNRWA (et même une vingtaine disent les services israéliens) aux abominations du 7-Octobre. Deux enquêtes, l’une menée par un service de contrôle interne de l’ONU, l’autre par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, ont conduit, nolens volens, au renvoi de 9 employés gazaouis de l’agence. Ce qui est peanut quand on sait qu’au moins 10% des employés de l’UNRWA sont membres du Hamas et que l’agence a permis au dit Hamas de creuser des tunnels sous ses bâtiments et d’y stocker des armes. Certains des otages récemment sortis de l’enfer ont indiqué qu’ils avaient été détenus dans des appartements appartenant à des employés de l’agence onusienne.
Inutile de dire que l’éviction de l’UNRWA a fortement chagriné Macron et son ministre des Affaires étrangères (l’homme qui se vautre devant les insolences algériennes), Barrot. Ils protestent et exigent (sic) d’Israël que soit annulée cette décision pourtant nécessaire et salutaire. Il semblerait que les Israéliens, qui ont manifesté leur joie devant les locaux – désormais vides – de l’officine onusienne à Jérusalem n’ont strictement rien à cirer des admonestations systématiquement anti-israéliennes de Macron.
A l’origine de cette initiative contre l’UNRWA et ses dérives (c’est un euphémisme), un député du Likpoud, Boaz Bismuth. Avec deux mesures phare : interdiction des activités de l’UNRWA sur tout le territoire israélien (et à Gaza et en Cisjordanie) ; interdiction pour des Israéliens de travailler avec l’UNRWA et ses employés.
Chercheur au Centre d’étude de sécurité et de défense, Didier Leroy indique (un brin faux derche…) : « Cette décision n’a pas un caractère soudain, cela fait plusieurs années qu’Israël fustige des organes liés de près ou de loin à l’ONU. C’est une atmosphère anti-onusienne qui caractérise les récents gouvernements en Israël ». Peut-être parce que l’ONU (et ses innombrables épigones) est devenue l’actrice et le porte-voix de la haine contre l’Etat hébreu, non ?
L’UNRWA, qui ne joue qu’un rôle négligeable dans l’acheminement de l’aide alimentaire à Gaza (foire d’empoigne sur laquelle il y aurait beaucoup à dire par ailleurs), vient de se voir signifier un bye bye définitif. Aux suivants…
Alain Sanders