lundi 25 novembre 2024

Après le rapt raciste et barbaresque de Boualem Sansal, on attend de Monsieur Macron qu’il le fasse libérer.


 

Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

L’écrivain de grande notoriété et de grand talent Boualem Sansal venant de France a été arrêté le 16 novembre dernier sur l’aéroport d’Alger à sa descente d’avion.

Pendant plusieurs jours, ses amis et ses proches sont restés sans nouvelles de lui.

Ce n’est que le 22 novembre que l’agence officielle de presse du régime algérien a révélé dans un communiqué également hostile à la France et à l’écrivain que ce dernier avait été mis en arrestation dès son arrivée, incarcéré à la prison de Kolea, et enfin présenté ce dernier dimanche 24 novembre à un juge d’instruction.

 Boualem Sansal a simplement, en Algérie comme en France, assumé une ligne d’opposition citoyenne à l’étatisme algérien et au totalitarisme islamiste.

Lui, Macron, n’a-t-il pas à plusieurs reprises manifesté une extraordinaire complaisance envers l’État algérien ?

Et, curieuse coïncidence, trois jours à peine avant l’arrestation de Boualem Sansal, n’enjoignait-il pas à notre ambassadeur à Alger Stéphane Romatet de déposer une gerbe de fleurs sur la tombe, au cimetière d’el Alia, du terroriste Larbi Ben M’hidi, un geste dont le journal régimiste algérien El Watan s’est réjoui, et que le recteur algérien de la Grande Mosquée de Paris, Hafiz Chems-Eddine, a salué comme un geste de reconnaissance hautement historique de l’assassinat du héros « chahid » (martyr) Larbi ben M’hidi ?

Or il faut savoir que ce dernier fut un tueur fanatique, notamment organisateur de l’attentat meurtrier du Milk Bar le 30 septembre 1956. Mais, au moment de la rédaction de ce communiqué, il semble que Monsieur Macron ne se soit toujours pas occupé de faire libérer au plus tôt Boualem Sansal alors qu’il y a quelques mois il lui avait fait accorder la nationalité française.

Est-il possible que l’État algérien ait voulu faire payer cela à Boualem Sansal ?

Si tel était le cas, qui pourrait croire que la France, avec tout ce qu’elle donne à l’Algérie, n’aurait pas les moyens d’exiger rapidement la libération de l’écrivain ?

Maintenir plus longtemps ce dernier en prison, ce serait, de la part des gouvernants algériens, infliger un grand camouflet à monsieur Macron. On ose croire qu’au moins il ne tolèrerait pas cela.