Bernard Antony, fondateur de Chrétienté-Solidarité, directeur de la revue Reconquête, ancien député européen, communique :
Emmanuel Macron représente aujourd’hui la France de la grande dégringolade : celle de la culture de mort étatique, odieusement sacralisée, par laquelle, derrière lui, tous les partis politiques représentés au Parlement ont voté la « constitutionnalisation » de l’avortement, autrement dit une sacralisation privant, chaque année, plus de deux cent mille bébés de leur droit de naître.
La France continue ainsi à s’effondrer démographiquement en s’effondrant moralement :
- Celle de l‘effondrement d’un État qui assure de moins en moins sa mission fondamentale d’assurer la sécurité des citoyens ; réalité d’un pays où il n’est plus guère de journées sans assassinats, sans violations graves de l’ordre public.
- Celle du bradage en cours de la Nouvelle-Calédonie sous la pression d’une minorité indépendantiste violente.
- Celle d’un continuel déclin économique, marqué par un double lourd déficit commercial et financier, et par une dette de plus en plus insoutenable, dépassant les 3100 milliards d’euros.
- Celle de la promotion de toutes les aberrations de l’anti-culture LGBT et de toutes les déshumanisations…
Vladimir Poutine, lui, persistant dans une immense criminelle guerre d’invasion contre l’Ukraine, sans aucune justification, fait quotidiennement menacer l’Occident sur ses chaînes télévisuelles, par ses manieurs d’humour apocalyptique, de génocide nucléaire.
Glorifiant sans cesse le passé soviétique, sa Tchéka et son Goulag, avec ses plus de soixante millions de morts exterminés de 1917 à l’aube du XXI° siècle, il impose au peuple russe simultanément un régime de plus en plus néo-stalinien et simultanément imprégné de l’idéologie eurasiste le conduisant à resserrer ses alliances avec la Chine et la Corée du Nord, et avec les plus abominables régimes islamistes de par le monde, au premier chef l’Iran, son grand fournisseur de drones.
Le seul aspect de la politique de Macron que l’on pourrait approuver est celui de son opposition aux menaces de Poutine.
Hélas, ce vaniteux spécialiste en rodomontades n’a évidemment pas forgé les armes de la politique militaire qu’il voudrait mener.
On votera donc dimanche pour la candidate que l’on juge la plus à même de défendre au Parlement européen les valeurs du respect de la vie innocente et de contribuer à l’édification d’une Europe des patries de plus en plus alliées contre les menaces des régimes totalitaires communistes ou islamistes.
