Bernard Antony, fondateur de Chrétienté-Solidarité, directeur de la revue Reconquête, président de l’Institut du pays libre, communique :
Dernière en date de ses orgueilleuses divagations provocatrices, Emmanuel Macron vient de s’auto-ériger en rempart contre la « guerre civile » dont, selon lui, ce qu’il appelle les deux extrêmes menaceraient le pays.
M. Macron ne mesure donc pas combien pareille allégation dans sa bouche de président de la République peut alimenter le climat déjà anxiogène que ses discours ne cessent de sécréter au fil des ans.
Comme si les dangers pesant sur la France n’étaient pas :
- D’une part, ceux entraînés par l’idéologie islamo-gauchiste, notamment inspirés par l’agitatrice Houria Bouteldja ; et au-delà, ceux que font peser les réseaux des terrorismes islamistes,
- De l’autre, ceux de la violence des groupes antifas et de toute une extrême-gauche dans la diversité de ses origines communistes, léninistes ou trotskystes.
Emmanuel Macron, après s’être orgueilleusement targué de pouvoir dialoguer avec Poutine, a déjà desservi la juste cause de la résistance du peuple ukrainien en prônant irresponsablement, sans les nuances nécessaires, l’envoi de troupes au sol en Ukraine.
Cette fois, c’est donc l’éventualité d’une guerre civile en France que lui seul pourrait conjurer qui le fait frémir. Ce frénétique a décidément un besoin psychiatrique de satisfaire des pulsions guerrières.
Après la dissolution de l’Assemblée Nationale, il faut espérer que c’est sa propre démission qu’il va enfin offrir à la France.
