vendredi 8 mars 2024

Principes d’une géopolitique réaliste pour la France

 

-         Ni soumission collaborationniste au criminel Poutine

-         Ni acceptation du comportement de « cavalier seul » de l’arrogant Macron dans la politique de soutien à l’Ukraine

Par Bernard Antony, ancien député français au Parlement Européen, fondateur de Chrétienté-Solidarité, directeur de la revue Reconquête.

 

Le 28 février dernier, aussitôt après la déclaration de Macron sur la guerre abominable de Poutine contre l’héroïque Ukraine à aider éventuellement par « l’envoi de troupes au sol », nous écrivions dans un communiqué paru sur ce blog que les propos de « fier à bras » du président de la République ne pouvaient que « susciter des réactions à l’inverse du but recherché ».

Il est aisé de vérifier qu’il en a été ainsi !

Peut-être Macronéron espérait-il que la quasi-unanimité politico-médiatique qui saluerait son (abominable) sacralisation de l’avortement ferait taire les indignations des oppositions à son égard ? Il n’en a rien été.

Car le matamore n’avait pas pris la précaution élémentaire de consulter courtoisement les autres gouvernements de l’Union Européenne, certes presque tous fermement opposés à la politique sanguinaire de prédation impérialiste de Poutine mais ne souhaitant pas tous, faute d’armement et de troupes, un affrontement avec la Russie.

Il est vrai aussi qu’il est plus facile dans la plupart des pays européens de permettre la mise à mort de bébés dans le sein de leurs mères que d’envoyer des troupes combattre les soldatesques sibériennes de Poutine…

Quoi qu’il en soit, dans la Russie de « l’ordre moral » poutiniste, on divorce, on avorte, deux fois plus encore que dans notre triste France si sociétalement déconstruite depuis les lois Veil et Taubira, et l’on y pratique abondamment l’ignoble commerce de la GPA pas encore macroniennement légalisé chez nous.

Comme il est hélas possible, et même probable, qu’il en soit ainsi de l’euthanasie.

Mais la triste vérité aussi, c’est qu’il y a dans la droite ou l’extrême-droite française de fieffés imbéciles pour émettre, comme nous en avons lu ou entendu quelques-uns, la stupidissime assertion selon laquelle si l’on ne veut pas du nihilisme macronien il faudrait alors choisir la collaboration avec la Russie.

Comme si l’une et l’autre aberrations ne constituaient pas deux aspects de la culture de mort contemporaine !

Avec Macron, c'est de plus en plus le « meilleur des mondes » tel qu’admirablement anticipé par Aldous Huxley.

Avec Poutine, c'est  de plus en plus l’abominable univers du néo-totalitarisme néo-stalinien prophétisé par Georges Orwell dans son « 1984 ».

D’une part, les grandes liquidations et le grand remplacement par avortements massifs.

De l’autre, les perspectives de réactivation de la Loubianka, de la réouverture des camps du goulag et du chantage à la vitrification nucléaire de nos villes sans cesse proféré par les Poutine, Medvedev, et autres Soloviev…

Voilà pourquoi nous n’avons rien contre la Russie de Soljenitsyne, d’Alexeï Navalny et de Kara-Murza, mais tout contre le régime stalino-mafieux de Poutine, allié de ceux de la Corée du Nord, de la Chine communiste et de l’Iran, et autres abominations en Afrique et en Asie.

Voilà pourquoi nous souhaitons que Macron, l’acteur en chef de la sacralisation de l’avortement, quitte le pouvoir et que reviennent des gouvernants pour mener les combats pour la vie.