Consignes absolues pour les médias de la dhimmitude : ne jamais omettre de parler du tueur d'origine iranienne, Amine Rajabpour-Miyandoab, en précisant – et plutôt deux fois qu'une (comme le fait Darmanin) : « C'est un Français né en France ». Et puis continuer en insistant sur le « lourd dossier psychiatrique » du terroriste (et non pas de l'islamo-terroriste : dans son tweet d'après l’attentat, Macron, comme à l'habitude, n'écrit jamais le mot « islamiste »).
Ces consignes sont respectées servilement.
Ad vomitem. Mais plus personne n'est dupe de la qualité de
« Français » de ce « Français » de circonstance. Ce n'est
pas parce qu’une vache est née dans une écurie que c'est un cheval, comme le
dit la sagesse populaire... Et puis, in fine, le fait que ce fou d'Allah
soit né en France et qu'il y ait été
élevé au lait de l'école républicaine – avec le résultat que l'on voit – est
encore pire que tout.
On nous dit que ses parents (installés en
France depuis près de trente ans, ils ne parlent quasiment pas français) sont
des gens peu concernés, voire pas du tout, par leur religion d’origine (le
chiisme en l'occurrence). Soit. Ce qui est intéressant, en revanche, c'est que
cet Armand (1) Rajabpour-Miyandoab, qui se prénommait Iman avant sa
naturalisation, puis Amine après sa conversion, a choisi le sunnisme djihadiste
le plus radical (on a retrouvé dans sa chambre, outre une littérature
incendiaire, des vidéos d'égorgements et de décapitations, etc.).
Alors un « dingo » comme on
essaie de nous le vendre (comme à chaque fois qu'on a ce type de
« clients ») ? Non. On a affaire, en revanche, à un virtuose de
la tâqiya (la dissimulation islamique). Capable d'avoir roulé dans la
semoule les agents de la DGSI. Un fanatique qui a appris l'arabe. Au point de
le pratiquer plus qu’honorablement comme on peut le vérifier en écoutant son
allégeance sur les réseaux sociaux, et en arabe donc, à l’État islamique.
Un « loup solitaire » ? Pas
plus. Il était en relation – notamment – avec Larossi Abdalla, l'assassin du
couple de policiers de Magnanville. Avec Adel Kamiche, l’égorgeur du père
Jacques Hamel. Avec les djihadistes Maximilien Thibaut et Mélina Boughedir.
Avec Abdoullakh Anzorov qui a décapité Samuel Paty en 2020.
Après la mise à mort de Samuel Paty,
craignant d'être inquiété parce qu'il conversait avec Anzorov une dizaine de
jours avant le passage à l'acte de ce dernier, il s'était présenté à la police.
En disant désormais être – en avant la tâqiya... – un « repenti du
djihadisme », un « déradicalisé », un ennemi implacable des
djihadistes haineux, allant jusqu'à manger du porc et à boire une bière devant
sa mère (du coup rassurée...), etc. On connaît la suite...
Condamné en 2018 à cinq ans de prison pour
– excusez du peu et étonnez-vous de ce laxisme indécent – association de
malfaiteurs terroristes, il ne fera que quatre ans. Il sera libéré avec une
mention de « fragile évolution positive » (sic) et bénéficiera
par la suite d'un avis de psychiatres affirmant qu'il n'était plus dangereux.
Vol au-dessus d'un nid de coucous...
Comme à l'habitude, on voit les mêmes,
ceux-là qui ne font rien sinon du bruit avec la bouche, venir parader sur les
plateaux de télé. Et un gouvernement, avec un Darmanin pitoyable pour essayer
de justifier l’injustifiable, qui pète de trouille et se couche de crainte
d’allumer les zones de non-France. Les bisounours se mobilisent. La victime de
l'islamo-terroriste (un jeune homme de 23 ans) n'aurait pas été un touriste
étranger, on aurait eu droit à une énième marche blanche...
Et pendant ce temps-là, Mélenchon
continue, en toute impunité, de glorifier le Hamas et de mettre des cibles sur
les Français juifs...
Alain Sanders
(1) A noter qu'en l'occurrence on a
immédiatement eu droit au prénom « francisé » de l’impétrant...