lundi 6 novembre 2023

Les libres propos d'Alain Sanders

 

La haine islamo-gauchiste n'a plus de limites

Un « humoriste » de la radio gauchiste France Inter (payée avec nos deniers...) qui – impunément pour l'heure – a qualifié Netanyahu, sous les ricanements complices de ses comparses, de « nazi sans prépuce ».

Une vidéo TikTok où un homme, à visage découvert, menace de mort un rabbin en lui indiquant qu'il a ses coordonnées et qu'il lui annonce une prochaine visite.

Des inscriptions antisémites – genre « Un bon Juif est un Juif mort » – sur les murs de Paris, Strasbourg, Marseille, Rennes, Nantes, Toulouse, Saint-Denis, etc.

Des tweets haineux de Mélenchon. Dont celui sur Yaël Braun-Pivet où il reprend sournoisement le thème du Juif apatride (« Elle campe (sic) à Tel-Aviv »).

Des racailles du 9-3 filmées dans le métro parisien et occupées à scander « Nique les Juifs, nique la France, vive la Palestine, vive la CAF, vive le RSA ! On est des nazis, on est fiers ! »

Des tweets pour le moins complaisants, voire complices, de Benzema, Cantonna, d'un footeux de l'OGC Nice, de Mahiedine Mekhessi, champion de 3000 mètres steeple (« Adolf Hitler, un enfant de chœur à côté de Netanyahu »).

Une centaine de signataires équivoques et/ou dhimmitisés pleurant sur les gentils Palestiniens (Juliette Binoche, Rohmane Bohringer, l'illisible Annie Ernaux, etc.) dans L'Humanité (à savoir, a rappelé le cinéaste Elie Chouraqui, un journal où l'on a vénéré Staline).

Un imam de Beaucaire, Yassin E., qui a diffusé sur Facebook un hadith de Mahomet appelant à tuer les Juifs (et qui s'est à peine fait tirer les oreilles par la Justice).

Des centaines d'« incidents » antisémites quotidiens (Juifs insultés et molestés, des « Allah akbar » balancés dans les lieux publics, les collèges et les lycées, des menaces d'égorgements attribués comme d'habitude à des « déséquilibrés », etc.).

Je pourrais continuer jusqu'à plus soif ce tragique inventaire à la Prévert qui nous dit – qui nous crie – que cela ne se passe pas dans des pays musulmans, mais chez nous, en France, en 2023.

Reste que même le pire peut être dépassé par du « plus pire ». En l’occurrence, une vidéo TikTok. Où l'on voit une femme (sous pseudo « Haneia Nakai », mais elle a été identifiée depuis) se vautrer dans la totale ignominie.

Au départ, le témoignage d'Eli Beer, un secouriste de l'ONG United Hatzalah of Israel, sur les horreurs – « Je n'avais jamais vu ça en trente ans de missions dans les pires conditions » – qu'il a dû affronter sur les lieux des massacres du 7 octobre. Et notamment, dans la maison d'un kibboutz martyr, les corps d'un couple, un homme et une femme, charcutés à mort et qui, avant de mourir, ont eu à assister à l'indescriptible : leur bébé jeté vif dans le four de la cuisine. Eli Beer a recueilli les terribles restes. Une masse de chair dans laquelle étaient incrustés des éléments du four chauffé à blanc. Une abomination absolue.
Pas pour « Haneia Nakaï » qui a fait ce commentaire filmé (et elle aussi à visage découvert) : « Je me pose la question de savoir s'ils ont mis du sel et du poivre, s'ils ont mis du thym pour cuire le bébé. Et ça a été quoi l'accompagnement ? » Le tout suivi d'une voix enfantine (en off) : « L'accompagnement de ce gigot de bébé était une assiette de frites avec une sauce ketchup et mayonnaise ».

Cette personne, capable de dire ça (et peut-être d 'avoir utilisé sa fille pour le commentaire supplémentaire), vit en France. Chez nous. Près de chez nous. Le fait qu'elle n'ait pas été encore alpaguée et envoyée soit au trou, soit vers l'enfer d'où elle vient, m'empêche de dormir. Je n'ai pas envie de vivre à proximité de tels monstres.

Alain Sanders