vendredi 7 juillet 2023

Glanures médiatiques

 

        I.          Des « racailles » et de leurs parents.

 

Même le sanglier Dupont-Moretti, sans crainte de se faire traiter de « vieux con de réac » et au mépris des interdits de la loi, y est allé de sa recette de traitement des jeunes délinquants : « une paire de gifles et un père pour la reconduite à la maison ! ». Et tout juste s’il n’a pas grommelé « et au dodo » !

Vieux con en effet, indubitablement, oubliant que ce n’est plus avec deux baffes et un coup de pied au cul que l’on peut venir à bout de la délinquance de tristes rejetons émeutiers, diversement saccageurs et incendiaires, lanceurs de mortiers et de cocktail molotov et souvent manieurs de Kalashnikov.

Décidément, même en temps de guérilla urbaine, on ne saurait oublier la culture russe !

Que peuvent faire certains « parents » - quand ils existent encore - pour des rejetons adeptes des « Black-blocs », ou déclencheurs d’intifadas façon « Hamas ».

Si les événements n’étaient tragiques, on se complairait dans les sarcasmes vis-à-vis de tous ces discoureurs, nombreux hier encore à se complaire dans les délices intellectuelles des idéologies déconstructivistes, et particulièrement dans la destruction de la famille.

Eh bien, de la déconstruction, et même de la bonne vieille destruction, ils en ont eu à souhait, perpétrée par les jeunes sauvages de la barbarie moderne.

Ainsi, dans une multitude d’articles, et de débats médiatiques, d’incroyables psychologues et sociologues, hier encore si démagogues, y vont-ils de l’exposé de leur géniale recette pour en finir avec la délinquance : le retour à la famille, l’appel au rôle des parents, et d’abord des pères. Parce que bien sûr, les mères n’ont généralement pas la force pour ramener par le collet leurs forcenés de gamins.

Mais n’est-ce pas le divin Macronéron qui, il y a peu encore, goguenard à destination des braves gens, lançait l’énormité transgenre : « Quand donc comprendrez-vous que le père n’est pas forcément un homme ? » (Sic). Il y a en effet des couples dans lesquels la femme est une femme, mais dans lesquels le mari est aussi une femme.

Notons que cela est plutôt rare, très très rare même dans l’Oumma islamique…

Et comment aussi ne pas voir que dans les quartiers à populations très largement islamiques, ce ne sont pas tellement des pères qui ramènent l’ordre, du moins un certain ordre, ce sont ceux que l’on appelle les « grands frères », souvent des frères musulmans.

 Remarquons encore que la plupart des commentateurs des émeutes, presque tous en vérité, se gardent bien de prononcer le mot « immigration » et que, pire encore, parmi les rares qui osent employer ce mot, sont encore très rares ceux qui osent évoquer la forte composante islamique parmi les émeutiers.

 

Des « brèves » vraiment très brèves !

« Brèves » : c’est ainsi que l’on désigne journalistiquement de très courts articles encore appelés « articulets ».

Ainsi, a été à peine mentionné dans la presse le lynchage à TRIEL-SUR-SEINE (Yvelines) d’un policier auquel on a par ailleurs volé sa voiture, et un sac contenant son arme de service dont il préféra ne pas se servir…

 

Magistrale incompétence !

La justice a annulé pour « erreur de procédure » les mises en examen de neuf personnes soupçonnées d’avoir incendié la mairie de Mons-en-Barœul (Nord).

 

       II.        Admirable Russie Poutinienne !

  La télévision d’État poutiniste de la fédération de Russie, et les autres chaînes poutinistes, n’ont cessé, hier, de diffuser sur tout l’empire les films de la minutieuse perquisition à Saint Pétersbourg de la très richissime demeure de Prigojine, le patron de Wagner, en vérité grand oligarque.

On a pu en voir quelques retransmissions et en entendre les traductions sur les chaînes de nos médias :

Un très flamboyant mauvais goût, des armes, des stocks de roubles et de dollars, des perruques pour les déguisements de ce cher Evguéni, des photos macabres de ses exploits (Ukrainiens décapités…). Et aussi, semble-t-il, des paquets de poudre blanche ?  

Analogie frappante avec ce que l’on a pu voir quelquefois sur d’autres chaînes dans les palais d’aussi mauvais goût de grands trafiquants de drogue américains, tel Pablo Escobar, enfin arrêté.

On avait pu, la veille, entendre et voir sur LCI l’entretien entre Ruth Elkrief et le porte-parole de l’Ambassade de Russie en France, Alexander Makogonov.

Menteur comme quarante cadets de Gascogne selon Edmond Rostand. Nullement troublé, par la question réitérée sur les hallucinantes réponses de Poutine, il n’y a pas encore si longtemps, assénant que le gouvernement Russe n’avait strictement rien à voir avec la milice Wagner.

Makogonov expliquait pour sa part, encore une fois, hier au soir 6 juillet aux environs de 21h, que Prigojine avait « pété les plombs » (Sic).

Et voila qu’aujourd’hui, 7 juillet, on apprend que Prigojine, présenté hier au soir à tous les téléspectateurs de Russie et ailleurs comme un « traître » (avec nombre d’autres qualifications infâmantes), se promènerait librement… à Moscou !

En quoi l’on vérifie encore que le régime FSB de Poutine continue parfaitement celui de l’Union Soviétique kagébiste : comme dans l’admirable « 1984 » d’Orwell, il n’y a qu’une vérité, celle du moment ! La vérité du jour de Poutine est rarement celle du lendemain…

J’en prends le pari, ce n’est pas la dernière fois qu’on le vérifiera.