vendredi 9 juin 2023

Le massacre d’enfants d’Annecy : « un chrétien de Syrie », vraiment ?

 

De ces atroces actes criminels perpétrés sur de petits enfants, il faut d’abord retenir que c’est un jeune homme très chrétien qui, le premier, a pris en chasse le monstrueux agresseur.

Bravo à cet homme courageux !

Mais la qualification du tueur dans tous les médias de « chrétien de Syrie » aurait tout de même mérité quelques explications.

Curieux « chrétien » en effet, perpétrant un attentat aussi sanguinaire rappelant plutôt les atrocités de « Daesh ».

Notons qu’à ce jour dans aucun média n’a été précisée l’exacte appartenance confessionnelle de ce chrétien que sa femme suédoise devait tout de même connaître : catholique ? grec-orthodoxe ? grec-catholique ? syriaque ?... Il existe dix-sept confessions chrétiennes en Syrie.

Rappelons aussi que tous les spécialistes du terrorisme au Proche-Orient savent que les commanditaires islamistes des attentats donnent fréquemment à leurs chargés de massacre la consigne, s’ils se font capturer, de se faire passer pour chrétiens.

Il est bien sûr totalement superfétatoire de mentionner qu’aucun chrétien, fût-il le plus perverti, ne saurait se revendiquer du christianisme après avoir perpétré l’acte le plus atrocement antichrétien qui soit.

Enfin, outre la question du contrôle des migrants que pose une fois encore ce dernier attentat, il serait nécessaire aussi de revenir sur la question du rétablissement de la peine de mort comme châtiment des crimes les plus monstrueux.

Car ne sont-ce pas les pires criminels qui se dépossèdent eux-mêmes de leur droit à la vie ? Ce que rappelait il n’y a pas encore si longtemps le catéchisme de l’Église catholique.

 

Écocide et crime russe contre l’humanité en Ukraine

D’abord, tous les États savaient depuis longtemps que le barrage de Kakhovka avait été miné, au cœur même du dispositif de ses turbines. Le gouvernement ukrainien avait déjà l’an passé alerté sur cette terrible menace. Nul ne pourrait nier que le barrage était entièrement sous contrôle russo-poutiniste.

Vieil usage russe aussi que la stratégie de la terre brûlée ou celle des terres noyées…

Or, l’inondation par le Dniepr va durablement rendre infranchissables par l’armée ukrainienne de vastes zones que devaient franchir les colonnes de la contre-offensive.

Quoi qu’il en soit, le chef de la diplomatie de l’Union Européenne Joseph Borrel ne pouvait mieux résumer les causes de cet écocide et crime contre l’humanité frappant des populations civiles, en rappelant l’évidence sur la télévision publique espagnole : « Le barrage n’a pas été bombardé. Il a été détruit par des explosifs installés dans la zone où se trouvent des turbines. Cette zone est sous contrôle russe ».

Ce que corrobore le communiqué de l’Institut de sismologie norvégien (Norsar) ayant détecté « une explosion provenant de la région du barrage ukrainien de Kakhovka au moment de sa destruction mardi, et enregistrée à 2 h 54 (heure locale), soit à l’heure même où se produisait la déflagration.